Dakar Patrice Garrouste: Un sans-faute… ou presque !

Patrice Garrouste et Steven Grenier © DR

Il reste 7 véhicules SxS dans la course sur les 11 qui ont quitté Lima le 6 janvier dernier. Patrice Garrouste fait partie de ceux qui jouent les premiers rôles dans cette catégorie d’avenir. 

Il ne faut pas avoir peur de la poussière. Même dans un SxS équipé de pare-brise, on termine le plus souvent sa journée avec une couche de sable ou de terre qui s’est invitée sur toutes les parties du corps à découvert ou insuffisamment protégées.

C’est ce qui arrive à Patrice Garrouste et à son copilote Steven Grenier en arrivant à San Juan, terme de la 12ème étape. « La poussière rentre par en-dessous ! », explique le pilote en se débarrassant grossièrement du surplus à la sortie de son véhicule.

Toutefois, ce n’est pas la contrariété qui occupe le plus l’esprit de Patrice, qui vient de vivre sa journée la plus difficile depuis le début du rallye : « Nous avons cassé notre pont avant au kilomètre 40. Alors depuis, nous avons ménagé notre petite machine et terminé sur un rythme tranquille. »

Les réparations à effectuer une fois à l’autodrome de San Juan n’inquiètent pas le duo… mais le temps perdu dans les rios de la province met un terme à ses visées sur le titre en jeu dans la catégorie. « Jusqu’à maintenant c’était confortable, poursuit le Toulousain. Dans les dunes on passe vraiment très bien, même si on a eu quelques petites galères. En termes de classement, on regardait encore devant, parce que ce matin le leader était à 45 minutes. Je crois qu’on lui avait repris un peu de temps, mais il nous est arrivé cette mésaventure… et voilà. »

Si la deuxième place semble assurée en SxS, il ne devrait plus y avoir de possibilité de combler son retard sur le Brésilien Reinaldo Varela pour l’ancien camionneur, désormais converti au buggy léger : « Pour le rapport prix-plaisir, il n’y a pas de match. Ce Dakar en tout cas, je préfère le faire avec un Polaris, parce qu’il était carrément dur. On a vu d’ailleurs beaucoup de camions galérer et abandonner, plus que d’habitude je pense. »

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