Christian Lavieille et Jean-Michel Polato, après plus de 9000 km et deux semaines de course très difficiles, ont rejoint le podium installé à Rosario, terme de cette 38ème édition. L’équipage se classe en 19ème position au classement général final. De nombreux problèmes techniques sont venus perturber leur plan de route tout au long des 13 étapes de l’épreuve sans leur laisser une spéciale de répit. C’est certainement le Dakar le plus long de leur palmarès …
Christian Lavieille – Pilote DUSTER RENAULT #308 : » Content d’avoir terminé, mais avec beaucoup de frustration ! Une édition difficile… Nous avons passé énormément de temps arrêtés sur les pistes pour résoudre 
des problèmes mécaniques … On aurait pu être dans le match, puisque dès que la mécanique nous a laissés en paix nous remontions aux portes du top 10. Mais compte tenu de tout ce qui s’est passé, nous ne pouvions être compétitif. Ce qui nous a vraiment coûté cher, c’est le flexible de frein sur la boucle de Uyuni… Sans cela nous aurions certainement terminé à la 15ème place du général. Nous n’avons pas commis d’erreur de pilotage, Jean-Michel a fait une super navigation, et même si je suis très déçu par le team et la préparation en amont de la voiture, je tiens encore une fois à remercier le staff d’ingénieurs et de mécaniciens Sud Africains qui ont vraiment tout donné, chaque jour pour résoudre nos pannes. Enfin, un grand merci à tous mes partenaires … sans qui rien n’aurait été possible, même si j’aurai préféré leur rapporter un bien meilleur résultat ! »
Jean-Michel Polato – Co pilote DUSTER RENAULT #308 : » Ces deux semaines ont été difficiles, même si dans la seconde partie du rallye, nous avons connu un peu moins de galères. En navigation, la première semaine était plus basée sur de l’annonce pure et pas trop de hors-piste, mais à partir de Belen on retrouvait une navigation plus off-road. Je me suis quand même régalé et j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Christian. Nous travaillons vraiment bien ensemble et nous sommes tous les deux taillés pour les terrains plus typés Rallyes-Raid. Le mot qui qualifierait le mieux la phisionomie cette édition 2016 est : ‘changeant’… Parcours très irrégulier, beaucoup de changements de terrains, et de ce fait, de rythme… Au final on va dire que nous avons limité la casse ! »
Mrie-Hélène Bacle,