Dakar Etape 4/Bernard-Vigneau: Dans le bon tempo

Eric Bernard et Alexandre Vigneau dans l'étape 4

Dans l’étape 4, la première partie d’une étape marathon se disputait dans la région de Jujuy, point de départ et d’arrivée d’une boucle longue de 529 kilomètres. L’objectif du jour était avant tout de préserver la mécanique, car ce soir les véhicules sont mis en parc fermé sans bénéficier d’une assistance extérieure.

Malgré une pause forcée de dix minutes pour réparer une durit d’air en fin de spéciale, Eric Bernard et Alexandre Vigneau ont dévoré les 429 kilomètres de spéciale. Ils terminent 42e de l’étape à moins de vingt minutes du Top 30. Une excellente performance à haute altitude qui leur permet de pointer 37e au classement provisoire.

Eric Bernard : « Nous sortons d’une super spéciale. Il y avait beaucoup de pilotage pur et je me suis vraiment fait plaisir. Nous avons réussi à garder un bon rythme tout en préservant la mécanique. Je suis un peu déçu qu’une durit d’air nous coûte dix minutes en fin de spéciale, nous aurions obtenu un meilleur classement. Mais nous l’acceptons, cela fait partie du Dakar. Hier soir le staff a changé l’embrayage pour plus de sérénité avant cette étape marathon. L’altitude est difficile à supporter mais nous nous en sortons pas trop mal ! Ce soir nous avons fait les vérifications d’usage, filtre à air, niveau d’huile, resserrage des roues, avant de mettre la voiture au parc. Nous espérons que demain la pluie aura définitivement quitté le rallye.   « 

Alexandre Vigneau : « Ce soir j’ai un gros travail de préparation pour demain. Je viens de récupérer le road book et je risque d’en avoir pour une partie de la soirée ! Nous nous régalons, aujourd’hui encore les sensations étaient au rendez-vous. Demain l’étape s’annonce éprouvante, chaque minute de sommeil comptera ce soir… »

Demain direction la Bolivie. La caravane du Dakar rejoindra Uyuni et cette étape est redoutée de tous. Outre les 642 kilomètres à parcourir, hommes et machines devront vaincre l’altitude. Pour la première fois de son histoire le Dakar évoluera à plus de 4600m au dessus du niveau de la mer. Qui plus est, cette journée va imposer à Alexandre une navigation de précision, il lui faudra rester concentré malgré le manque d’oxygène…

Emmanuel Moreau,

PUBLICITÉ