GP de Pau Historique Jour 2: L’histoire s’écrit en Majuscules

La Maserati 250 F de L'Espagnol Fierro © DR

Oubliée la pluie du samedi, en ce dimanche palois. Tous les éléments étaient réunis pour hisser ce Grand Prix historique au rang d’évènement mémorable. 2019 demeurera l’un de ses plus savoureux millésimes.

 

HGPCA FORMULE 1 PRE 1961 / COURSES 1 ET 2
Les Maserati 250 F font le show
Course 1 : Reine de la saison 1957 avec le titre mondial de Juan Manuel Fangio et la victoire de Jean Behra au GP de Pau, la Maserati 250 F est la vedette de ce plateau dédié aux voitures de Grand Prix d’avant 1961. Dès le départ, Guillermo Fierro et Steve Hart se chargent de perpétuer cette glorieuse tradition en hissant deux des quatre exemplaires en lice aux deux premières places. L’Espagnol se ménage ensuite une solide marge de sécurité en tête, tandis que l’Anglais se retrouve aux prises avec la Lister Jaguar de son compatriote Roderick Jolley. La fin de course est essentiellement animée par leur duel, le pilote de cette superbe Lister Jaguar obtenant le mot de fin pour 4/10 de seconde.

Course 2 : Les mêmes joyaux reprennent la piste l’après-midi pour un match retour sur une durée identique de 25 mn. Cette fois les deux Maserati 250 F de Guillermo Fierro et Steve Hart restent à la lutte, passant le cap de la mi-course roues dans roues, tandis que la Lister Jaguar de Roderick Jolley pointe à moins d’une dizaine de secondes. Les positions demeurent ensuite en l’état, Guillermo Fierro préservant ainsi son invincibilité. Les trois autos d’avant-guerre, la Talbot de Richard Pilkington et les MG K3 de l’Australien John Gillett et du Français Philippe Douchet, terminent dans cet ordre.

Le top 5. Course 1 : 1.Fierro (Maserati 250F), 2.Jolley (Lister Jaguar), 3.Hart (Maserati 250F), 4.Nuthall (Alfa F2), 5.Grant (Cooper Bristol).
Course 2 : 1.Fierro, 2.Hart, 3.Jolley, 4.Nuthall, 5.Grant.

HGPCA FORMULE 1 PRE 1966 / COURSES 1 ET 2
Horsman fait coup double
Course 1 : Au lendemain de la pole signée par William Nuthall, on pouvait s’attendre à voir une Cooper tenter de damer le pion aux irrésistibles Lotus. Il n’en sera rien. Après un seul tour bouclé en tête, la Cooper T53 abandonne et laisse les splendides Lotus 18/21 et 25 de ses compatriotes anglais Peter Horsman et Andy Middlehurst prendre le large. Les deux hommes roulent ensuite de concert et terminent la course dans cet ordre, groupés en moins d’une seconde. Barry Cannel complète le podium à bord d’une Brabham BT11 propulsée par un 2,5 litres à l’image de la Lotus victorieuse. Seul Français en course sur ce plateau majoritairement britannique, Philippe Bonny hisse à la huitième place une Brabham BT2 vue en son temps à Pau aux mains de Jo Schlesser.

Course 2 : Quelques heures plus tard, la seconde course de ces F1 offre le même scénario avec le tandem Peter Horsman, Andy Middlehurst à nouveau détaché devant leurs plus proches poursuivants, emmenés par une autre Lotus : la 18 d’Andrew Beaumont. Les trois hommes se regroupent ensuite à la faveur d’une longue neutralisation qui prend fin à cinq minutes de l’arrivée. Cet ultime sprint ne change rien à l’affaire : Peter Horsman signe le doublé devant son compatriote Andy Middlehurst. Septième, Philippe Bonny progresse d’un rang.

Le top 5. Course 1 : 1.Horsman (Lotus 18/21), 2.Middlehurst (Lotus 25), 3.Cannel (Brabham BT11), 4.Taylor (Lotus 18), 5.Beaumont (Lotus 18).
Course 2 : 1.Horsman, 2.Middlehurst, 3.Beaumont, 4.Fairley (Brabham BT11), 5.Maeers (Cooper T53).

HISTORIC FORMULA JUNIOR / COURSES 1 ET 2
Le bon numéro des Lotus 22
Course 1 : La première course de ce superbe plateau de Formule Junior démarre sur un coup de théâtre : la panne sur la grille de départ de la Brabham de Richard Bradley, le dominateur des essais pluvieux de la veille. L’Italien Manfredo Rossi Di Montelera en profite pour prendre immédiatement la course à son compte devant l’autre Lotus 22 de l’Anglais Alexander Ames, qui finit par lui ravir le commandement aux deux tiers de la course. Les deux hommes rejoignent le drapeau à damier dans cet ordre, laissant à distance Chris Goodwin, Pietro Vergnano et un Richard Bradley finalement auteur d’une remontée éclair. Premier Français, Stéphane Rey hisse sa Lola au septième rang.

Course 2 : Alexander Ames éliminé avant même l’ouverture des hostilités, le début de course tourne à l’avantage de Chris Goodwin, rapidement sanctionné pour un départ anticipé, puis de Manfredo Rossi Di Montelera. Ce dernier maitrise ensuite la course et décroche une victoire méritée devant un Richard Bradley à nouveau contraint à une superbe remontée. Autre Italien, Pietro Vergnano complète le tiercé gagnant, alors que la meilleure performance française est cette fois à mettre au crédit de Patrick D’Aubreby et de sa propre Lotus 22.

Le top 5. Course 1 : 1.Ames (Lotus 22), 2.Rossi Di Montelera (Lotus 22), 3.Goodwin (Lotus 22), 4.Vergnano (Brabham BT6), 5.Bradley (Brabham BT2).
Course 2 : 1.Rossi di Montelera, 2.Bradley, 3.Vergnano, 4.Thornton (Lotus 20/22), 5.Halusa (Lotus 20).

TROPHEE F3 CLASSIC / COURSES 1 ET 2
Rouvier, du meilleur au pire
Course 1 : Dominateur attendu des ‘qualifs’ à bord de sa Martini MK34, Frédéric Rouvier abandonne l’avantage à l’Italien Valerio Leone durant quelques tours avant de reprendre le pouvoir à l’approche de la mi-course. Dès lors, le pilote Français est définitivement en route vers sa première victoire paloise devant Leone. Non pas Valerio, finalement contraint à l’abandon, mais son fils Davide, en action au volant d’une même March 783. A distance, Fabrice Lhéritier termine en trombe pour aller déloger Manfredo Rossi Di Montelera de la troisième place à deux tours de l’arrivée.

Course 2 : Dans la continuité de sa fin de course du matin, Davide Leone se montre encore plus entreprenant lors de cette seconde rencontre en tenant tête à Frédéric Rouvier jusqu’à la mi-course. Passé ce stade, les évènements se précipitent avec la casse moteur du Français, aussitôt suivie de la sortie de piste de Laurent Vallery-Masson sur l’huile répandue par le moteur de Lee Cunningham. Le traitement de la piste entraine à ce moment l’interruption de la course, finalement relancée pour quatre derniers tours. Cet ultime rush permet à Valerio Leone, pourtant parti dernier, de rejoindre son fils Davide à la pointe du combat et d’assurer un inattendu doublé familial une poignée de secondes devant Fabrice Lhéritier.

Le top 5. Course 1 : 1.Rouvier (Martini MK34), 2.D.Leone (March 783), 3.Lhéritier (Chevron B43), 4.Rossi Di Montelera (Martini MK34), 5.Hancock (Lola T670).
Course 2 : 1.D.Leone, 2.V.Leone (March 783), 3.Lhéritier, 4.Hancock, 5.Eynard-Machet (Martini MK31).

CHALLENGE FORMULA FORD HISTORIC / COURSE 2
Le roi Girardet en son royaume
Course 2 : Alain Girardet est bien l’un des rois de Pau ! Déjà vainqueur de la première course de Formula Ford Historic samedi, le Suisse creuse à nouveau l’écart en tête dès les premiers tours et porte son avance à une dizaine de secondes au cap de la mi-course. Alors pointés dans le trio majeur, Marc Faggionato et Clive Richards s’inclinent ensuite, tour à tour, face à la tonitruante fin de parcours de François Belle. Evincé du podium, l’Anglais Clive Richards n’en remporte pas moins la classe A (regroupant les Formule Ford les plus anciennes) pour la seconde fois du week-end devant ses compatriotes Brian Morris et Greg Thornton. Alain Girardet décroche pour l’occasion sa 11ème victoire dans les rues de Pau !

Le Top 5. Course 2 : 1.Girardet (Crosslé 25F), 2.Belle (Lola T540E), 3.Faggionato (Van Diemen RF81), 4.Richards (Merlyn Mk20), 5.Vaglio-Giors (Lola T540E).

HISTORIC ENDURANCE PRE 76 GT / COURSE 2
L’invincible Shelby Cobra
Course 2 : Dans un parfait remake de la course de samedi, les Portugais Pedro et Rui Macedo Silva, respectivement en lice au volant d’une Shelby Cobra et d’une Ford GT40, bouclent le premier quart d’heure de course dans cet ordre, loin devant le reste de l’imposant peloton. Une fois les arrêts aux stands effectués, la fin de course conforte cette hiérarchie et scelle un nouveau doublé familial de Pedro Macedo Silva et de son père Rui. Derrière eux, la suprématie des pilotes portugais se prolonge avec les troisième et quatrième places de Carlos Barbot (Merlyn Mk4) et du duo Miguel Ferreira-Francisco Carvalho (Ford Escort RS). Derrière eux, Savinien et François Legeleux (Lotus Seven) signent le meilleur résultat du contingent tricolore devant Philippe Quirière (Cooper S), troisième la veille sous la pluie.

Le Top 5 : Course 2 : 1. P.Macedo Silva (Shelby Cobra), 2.R.Macedo Silva
(Ford GT40), 3.Barbot (Merlyn Mk4), 4.Ferreira/Carvalho (Ford Escort RS), 5.Legeleux/Legeleux (Lotus Seven).

FORMULE RENAULT CLASSIC ET FORMULE FORD 2000 / COURSES 1 ET 2
L’égalité parfaite
Course 1 : Après avoir arraché la pole la veille pour 69/1000 de seconde, Christian Vaglio-Giors donne immédiatement l’avantage aux Formule Renault. Encore sous la menace de l’Anglais Tom Smith et de sa Formule Ford 2000 à mi-course, le pilote suisse s’échappe irrésistiblement par la suite et décroche ainsi la première victoire du dimanche en coupant la ligne d’arrivée une quinzaine de secondes devant lui et l’autre ‘FR’ (à moteur ‘atmo’ celle-ci) de Tony Boudreault. Jean-Charles Monnet complète brillamment le podium des Formule Renault, tandis que Brian Morris et Clive Wood en font de même en Formule Ford 2000.

Course 2 : Derrière Tom Smith, dominateur dès le début de course aux commandes de sa Formule Ford 2000, Christian Vaglio-Giors garde le contact durant les premiers tours avant d’être contraint de regagner son stand. Jean-Charles Monnet le relaie à la tête du groupe de chasse, mais déjà à bonne distance du leader britannique, qui s’envole définitivement vers la victoire. Malgré le pressing de Florent Cazalot, Jean-Charles Monnet conserve sa deuxième place et remporte du même coup la victoire en Formule Renault Classic avec une seconde d’avance sur son poursuivant.

Le top 5. Course 1 : 1.Vaglio-Giors (Martini MK51), 2.Smith (Royale RP27), 3.Boudreault (Orion FR90), 4.Monnet (Martini MK41), 5.Morris (Reynard SF79).
Course 2 : 1.Smith, 2.Monnet, 3.Cazalot (Martini MK54), 4.Bernard (Martini MK36), 5.Boudreault (Orion FR90).

MAXI 1300 SERIES ET GROUPE 1 / COURSES 1 ET 2
Les coupes à la Cooper
Course 1 : Sans grande surprise, le ‘poleman’ Laurent Majou-Rosinoer s’échappe en tête dès les premiers tours au volant de sa Mini Cooper devant Joël Marteau (Rallye 2), bientôt dépossédé de sa deuxième place par un Nicolas Roulière (R5 Groupe 2) en grande forme. Malgré ses efforts, ce dernier voit l’écart qui le sépare du leader croitre durant le dernier tiers de la course. Plus loin, Joël Marteau vient compléter le tiercé gagnant de la matinée en dépit d’une casse moteur… sur la ligne d’arrivée. Neuvième, Pierre Maingourd remporte la classe 1000 à bord de sa petite Ginetta.

Course 2 : A l’occasion l’ultime course de ce GP de Pau Historique, les autos du Maxi 1300 Series français et du ‘Group 1’ portugais reviennent en scène pour une course au déroulement proche de celle du matin. Encore dominateur au volant de sa Cooper S, Laurent Majou-Rosinoer passe la mi-course en tête devant Nicolas Roulière et David Barrere. Suite à la sortie de piste d’Arnaud Dupin, la course est finalement écoutée de deux tours, sans changement au niveau du tiercé de tête. Premier du contingent portugais, José Miguel Ribeiro hisse son Alfa Giulia à la dixième place.

Le top 5. Course 1 : 1.Majou-Rosinoer (Cooper S), 2.Roulière (R5 Coupe), 3.Marteau (Rallye 2), 4.Barrere (Cooper S), 5.Notebaert (Cooper S).
Course 2 : 1.Majou-Rosinoer, 2.Roulière, 3.Barrere, 4.Beaudon (Austin-Healey Sprite), 5.Lalanne (Cooper).

LES COMMISSAIRES A L’HONNEUR
En ce week-end que la FIA souhaite dédier à l’ensemble des bénévoles impliqués dans l’organisation des compétitions automobiles et la sécurité de leurs acteurs (#FIAvolunteersweekend), HVM Racing rend hommage aux plus de 200 commissaires de piste qui ont œuvré à la pleine réussite de ce Grand Prix de Pau Historique.

Communiqué,

PUBLICITÉ