Déjà sacrée en 2023 et 2024 chez les Hypercars, l’écurie italienne a dominé la course d’endurance, dimanche, sur le mythique circuit de la Sarthe.
Ferrari s’offre une nouvelle fois la plus légendaire des courses d’endurance. L’écurie italienne a remporté pour la troisième année consécutive les 24 Heures du Mans, dimanche 15 juin, au terme d’une longue bataille, dont la voiture #83 de l’ancien pilote de Formule 1 Robert Kubica, ainsi que de Philip Hanson et Yifei Ye, est sortie vainqueure dans la Sarthe.
L’Hypercar de l’équipe privée AF Corse, reconnaissable à sa couleur jaune, a devancé la Porsche #6 du Français Kévin Estre (avec Matt Campbell et Laurens Vanthoor) de 14 secondes et une autre Ferrari, d’usine cette fois, la #51 (Alessandro Pier Guidi, James Calado et Antonio Giovinazzi), dans le final.
Pendant la majeure partie de la course, la Scuderia – dont les points de la victoire d’AF Corse ne lui seront pas crédités pour le championnat du monde d’endurance – pensait pourtant placer ses trois représentants sur le podium mais la #50 (Antonio Fuoco, Miguel Molina et Nicklas Nielsen), lauréate en 2024, termine finalement quatrième juste derrière sa jumelle, sacrée elle il y a deux ans.
Quatre voitures en 30 secondes à l’arrivée
Après le départ donné samedi par Roger Federer, les Cadillac parties en première ligne ont tenu quelque temps avant d’être débordées par les favoris. Malgré quelques pénalités, Ferrari a ensuite tenu tête à la meute pendant plusieurs heures, jusqu’au déploiement d’une voiture de sécurité dans la nuit en raison de la sortie de route d’un LMP2 (catégorie inférieure).
Tous les cadors se sont retrouvés groupés et, peu avant 4h du matin, c’est quasiment une nouvelle course qui a commencé, tandis que la Porsche #6 était remontée de sa 21è place sur la grille. Egalement bien placée, la Toyota #8 (Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa) a perdu toute chance de victoire juste avant midi, lorsqu’un écrou de roue arrière mal serré s’est détaché, l’obligeant à rentrer au ralenti.
Avec 21 prototypes engagés dans la catégorie reine et la présence de marques légendaires de l’endurance, la compétition a été acharnée comme souvent au Mans. Pour la première fois de l’histoire, les quatre premiers ont d’ailleurs été séparés à l’arrivée par moins de 30 secondes. Mais les machines françaises ont tout de même été décevantes, seule l’Alpine #35 terminant dans le top 10. A noter enfin que l’ex-pilote de MotoGP Valentino Rossi, engagé dans la catégorie LMGT3, a été contraint à l’abandon pour la deuxième fois en deux ans.
Gabriel Joly – France Télévision,
