
– IDEC SPORT présentera deux équipages, dont André Lotterer sur la #18 et Sébastian Alvarez sur la #28
Après une victoire à domicile lors de la deuxième manche de l’European Le Mans Series (ELMS), sur le circuit Paul Ricard avec la #18, IDEC SPORT a profité d’être à domicile pour préparer les 24 Heures du Mans. Une journée de tests intensifs pour les deux équipages, Jamie Chadwick, Mathys Jaubert et André Lotterer sur la #18, et Paul Lafargue, Job Van Uiert et Sébastian Alvarez sur la #28.
Paul Lafargue, Job Van Uitert ont peaufiné les réglages de l’Oreca 07 #28, et accueilli leur nouveau coéquipier, Sébastian Alvarez, qui découvrira pour la première fois la magie du circuit sarthois. « Je connais bien Job puisqu’on a déjà partagé un volant et je connais aussi Paul puisqu’on s’est affrontés l’an dernier en ELMS. L’ambiance est bonne au sein du team. Je vais essayer de profiter au maximum de cette première fois au Mans, d’apprendre le plus possible. Je n’ai qu’une hâte, c’est de piloter sur ce tracé mythique, surtout de nuit », confie le mexicain.
Pilier de l’écurie, Paul Lafargue s’apprête à vivre sa neuvième participation. Un rendez-vous qu’il aborde avec la même passion d’année en année : « Je suis toujours comme un enfant quand je vois la liste des engagés et que je figure dessus. C’est la plus belle course au monde. C’est ma neuvième fois, mais la magie reste intacte. L’ambiance est folle. Je repense à mon père, que j’ai vu courir ici, et c’est ce qui m’a donné envie de le faire aussi » explique Paul Lafargue. « Je sais que nous sommes compétitifs, mais ce n’est pas suffisant au Mans. Il faut que tout s’aligne pour signer un résultat. Cette année, nous avons à nouveau un bon trio, avec Seb qui vient de nous rejoindre. Il ne faudra pas relâcher nos efforts. »
Job Van Uitert, revient avec détermination : « Je suis impatient ! C’est la course la plus fun de l’année, la plus mythique. Le Mans parle de lui-même. Le podium l’an dernier représente beaucoup et je suis content de l’avoir vécu avec IDEC SPORT. J’aimerais remonter dessus, voire faire mieux. D’ailleurs, si tout de suite on me propose un podium, je signe direct, surtout après le manque de chance dont nous avons fait preuve lors des deux premières courses en ELMS. Je suis content de courir de nouveau avec Sebastian, nous avons une revanche à prendre. Et bien évidemment avec Paul, avec qui on partage beaucoup. »
Sur la #18, le trio, qui compte dans ses rangs pour le mois de Juin, le triple vainqueur de l’épreuve mancelle, a enchaîné les tours. André Lotterer a profité de cette journée pour accumuler des km au volant de la #18. « C’est génial d’être de retour au Mans, surtout en étant intégré au programme Genesis. Je ne devais pas faire de course cette année mais j’ai bien évidemment dit oui immédiatement lorsque l’occasion s’est présentée. Tout me semble naturel avec la voiture. Je me suis senti à l’aise immédiatement. Elle est très agréable à conduire. L’équipe IDEC SPORT est très professionnelle. J’ai bien évidemment envie de gagner, mais Le Mans reste Le Mans. On donnera le maximum. La plus grosse nouveauté pour moi sera le trafic, avec le fait de devoir surveiller les Hypercars dans mes rétroviseurs. La différence de vitesse reste néanmoins acceptable. Les dépassements se feront beaucoup au freinage ou en ligne droite. »
Pour Jamie Chadwick et Mathys Jaubert l’objectif de ces tests était de prendre en main leur LM P2 passée d’une configuration ‘ELMS ‘ à une version ‘Le Mans’, avant leur toute première participation aux 24 Heures du Mans. « J’ai déjà été plusieurs fois au Mans et je crois que ça va vraiment être incroyable de le vivre de l’intérieur. Il se passe tellement de choses durant cette semaine. Je l’avais mis sur ma liste de souhaits depuis longtemps. Y courir en LM P2 va être fantastique. On a beau avoir gagné les deux premiers meetings ELMS, je crois que rien ne peut préparer aux 24 Heures du Mans. La voiture sera différente, avec moins d’aéro et moins de puissance ; la piste est tellement atypique aussi, et puis bien évidemment, la course dure vingt-quatre heures » confie la britannique.
Quant à Mathys Jaubert, qui passe ses examens de 2è année d’école d’ingénieur dans quelques jours, « Le Mans débute aujourd’hui. », indique le Salonnais. « On a commencé à prendre en main la voiture en configuration ‘Le Mans’. En ligne droite on ne sent pas vraiment de différence, mais beaucoup dans les virages. Ce seront mes premières 24 Heures du Mans, mais je suis confiant. On m’a déjà dit qu’il fallait tenir sur la longueur et garder de l’énergie pour le week-end de course, même si j’ai très envie de découvrir les différents moments de ferveur, et notamment la parade. Avec Jamie et André, on devrait pouvoir faire du bon travail. Le but premier c’est bien évidemment d’aller au bout, mais si on pouvait terminer dans le top 5 ce serait magnifique. »
Pour celui qui a participé 17 fois aux 24 Heures du Mans en tant que pilote, le compteur continue de tourner avec son nouveau rôle depuis 8 ans chez IDEC SPORT en tant que team principal. Une chose est sûre, Nicolas Minassian connaît bien les rouages de cette course : « Après la journée d’hier, la prochaine étape consiste à démonter entièrement les deux voitures pour tout passer en revue. Il nous restera ensuite un roulage pour roder les pièces de course. Nos procédures sont très poussées dans la gestion de la fiabilité. Les pilotes continueront de se préparer physiquement et sur le simulateur que nous avons au sein du club IDEC SPORT à Signes. De la technique en passant par les postes transverses, à l’ostéo, au traiteur, à la gestion du matériel, la logistique, au Mans il ne faut rien laisser au hasard. »
Rendez-vous dans la Sarthe pour la journée de tests officiels, dimanche 8 juin, avant le grand départ des 24 Heures du Mans qui sera donné par Roger Federer le 14 juin.
Stéphanie Val,