– Wehrlein vainqueur du Miami E-prix après des pénalités tardives
Talking Points
– Pascal Wehrlein (Tag Heuer Porsche) remporte le Miami E-Prix 2025 après un drapeau rouge en fin de course et des pénalités infligées au Français Norman Nato (Nissan Formula E), qui avait initialement franchi la ligne d’arrivée en tête.
– La course a été marquée par de nombreux changements de leader et un accident impliquant trois voitures, entraînant une interruption et un sprint final de cinq tours.
– Lucas di Grassi termine deuxième, offrant à Lola Yamaha ABT son tout premier podium. António Félix da Costa (Tag Heuer Porsche) prend la troisième place, incapable de tirer pleinement parti de son dernier ATTACK MODE en raison de l’interruption de la course.
– Les Français ont passé un week-end mitigé. Parti en pole position, Norman Nato (Nissan FE Team) termine sixième après pénalités. Quant à Jean-Éric Vergne (DS Penske), il termine à la douzième place.
– Oliver Rowland (Nissan Formula E) conserve la tête du Championnat avec 68 points, suivi par les deux pilotes Porsche Da Costa et Wehrlein.
La course
Samedi 12 avril 2025, Miami, Floride, USA – Dans un Miami E-Prix chaotique, Pascal Wehrlein a su utiliser stratégiquement son ATTACK MODE pour dépasser son coéquipier António Félix da Costa et s’imposer après un drapeau rouge en fin de course puis des pénalités qui ont bouleversé le classement. Lucas di Grassi décroche la deuxième place, offrant à Lola Yamaha ABT son premier podium, tandis que da Costa prend la troisième place.
De nombreux pilotes, dont le poleman Norman Nato, ont été pénalisés pour ne pas avoir activé leur ATTACK MODE obligatoire en raison de la fin de course interrompue. La course a été rythmée par plusieurs changements de leader, un passage de Safety Car et un accident impliquant trois voitures, aboutissant à un sprint final effréné de cinq tours.
Nico Mueller (Andretti Formula E), Edoardo Mortara (Mahindra Racing) et Norman Nato complètent le top six.
Ce résultat permet à Wehrlein de plus que doubler son nombre de points, le propulsant à la troisième place du championnat des pilotes derrière da Costa et Oliver Rowland, ce dernier n’ayant marqué aucun point à Miami.
TAG Heuer Porsche prend la tête du championnat par équipes avec 105 points contre 79 pour Nissan. Cependant, Nissan reste en tête du championnat des constructeurs avec 144 points contre 120 pour Porsche.
Prochaine étape : la Formule E se rend en Principauté pour un double-header mythique à Monaco, sixième et septième manches du Championnat du Monde ABB FIA les samedi 3 et dimanche 4 mai 2025, en direct sur les chaînes du groupe L’Equipe et d’Eurosport.
Pascal Wehrlein – N°1, TAG Heuer Porsche FE Team : « On a eu un peu de chance avec la Safety Car, pour être honnête, mais je pense qu’on a globablement manqué de chance cette saison, alors pour une fois, ça fait du bien. Super travail de toute l’équipe pour ramener ce résultat. Je savais que les voitures derrière moi avaient encore un ATTACK MODE à activer, certaines d’entre elles pendant six minutes, et mon équipe m’a bien informé qui était concerné. Je voulais franchir la ligne d’arrivée en tête et j’ai tout donné, mais je savais qu’il y aurait une pénalité pour (Norman) Nato. »
Lucas Di Grassi – N°11, Lola Yamaha ABT FE Team : « Quelle journée incroyable ! On a commencé avec une bonne qualification, P7, la meilleure de l’année. Ensuite, en course, c’était vraiment une question de stratégie, être au bon endroit au bon moment. Puis la Safety Car est sortie et j’avais encore un ATTACK MODE à utiliser pour finir la course, donc je n’ai pas eu à me battre avec les autres autour de moi. P2 – mon premier podium en deux ans, je suis très très heureux non seulement pour moi mais aussi pour l’équipe Lola Yamaha ABT. Ils ont travaillé très dur pendant la pause, donc je suis vraiment ravi, ils le méritent amplement. Ça va être un gros coup de boost pour le reste de la saison. »
António Félix da Costa – N°13, TAG Heuer Porsche Formula E Team : « Je suis juste énervé. Les règles sont les règles et aujourd’hui on s’est fait avoir parce qu’on a trop bien joué. On a tellement bien géré l’énergie que j’ai pu répartir mes ATTACK MODES de manière agressive pour avoir les six minutes à la fin et m’échapper pour gagner la course. Au moment où on a fait ça, on avait déjà deux ou trois secondes d’avance. Ensuite la Safety Car est sortie, et les autres avaient encore un ATTACK MODE à activer. Ça fait mal ; on passe deux ou trois jours au simulateur à l’usine, on fait tout ce trajet, on fait la course parfaite aujourd’hui, on exécute tout parfaitement… et on perd la victoire comme ça. Bon, c’est quand même une P3, je suis content pour l’équipe, mais c’est comme ça. »
Rendez-vous le 3 et 4 mai pour le double-header mythique de Monaco.
Fanny Margoux,
