Rétromobile décerne ses Trophées de la Préservation à la Citroën K1 Kégresse ‘Le Croissant d’Argent’ dans la catégorie Avant-Guerre et à la Toyota Sports 800 dans la catégorie Après-Guerre

Soucieux de contribuer à la sauvegarde du patrimoine motorisé roulant, Rétromobile multiplie les initiatives. Dans cette optique, le salon a créé l’an dernier le Trophée de la Préservation. Pour sa première année d’existence, il a récompensé la Mercedes Simplex HP 60 de 1903, toujours restée dans la même famille depuis 121 ans.

Ce prix hautement symbolique vise à sensibiliser les collectionneurs à l’importance de préserver et de transmettre aux générations futures des véhicules dans un état aussi proche que possible de leur état d’origine.

Cette année, les organisateurs de Rétromobile ont souhaité aller plus loin en créant deux catégories : Avant-Guerre et Après-Guerre. Comme l’an dernier, le jury était composé de cinq personnalités du monde de l’automobile : François Melcion, cofondateur de Rétromobile, Chip Connor, un grand collectionneur américain, Laurent Hériou, vice-président de la FIVA en charge de la commission technique, Mathias Doutreleau, organisateur du Concours d’élégance Suisse,
et Sylvain Reisser, journaliste automobile au Figaro et auteur de plusieurs ouvrages sur l’automobile.

Au terme de débats animés, dans la catégorie Avant-Guerre, le trophée est attribué à la Citroën K1 Kégresse présentée au sein de l’exposition consacrée à Adolphe Kégresse, l’inventeur des Autochenilles. Faisant partie des quatre véhicules ayant participé à la Traversée du Sahara en 1922, ce véhicule plus connu sous le surnom de ‘Croissant d’Argent’ était conduit par Louis-Audouin Dubreuil, le second de la mission. Jamais restauré, ce monument de l’histoire de l’automobile appartient depuis 1948 au musée de Saint-Jean-d’Angély.

Dans la catégorie Après-Guerre, le Trophée de la Préservation est décerné à la Toyota Sports 800 de 1965, version de série du concept Publica dévoilé au salon de Tokyo de 1962. Annonçant par ses formes la fameuse 2000 GT de 1967, ce petit coupé à toit targa de 3,58 m revendique une efficience record grâce à son bicylindre de 790 cm 3. Ce véhicule a servi de base au développement des technologies d’électrification. Au salon de Tokyo de 1977, une version évoluée était équipée d’une turbine à gaz alimentée par un moteur électrique. Dans son état d’origine, la Sports 800 exposée à Rétromobile sur le stand Toyota fait partie de la collection du musée Louwman, en Hollande.

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