La 5è étape a marqué la fin de l’étape marathon et a conclu la première semaine de course avant la très attendue journée de repos. Tous les pilotes s’accordent sur un point : cette semaine a été extrêmement difficile, avec une navigation complexe et des terrains éprouvants reflétant véritablement l’essence du Rallye Raid : rochers, dunes et pistes impitoyables.
L’étape s’étendait sur un parcours de 492 km entre Alula et Hail, comprenant 428 km d’épreuves spéciales. Lorenzo Santolino a franchi la ligne d’arrivée à la 13è place, tandis que Rui Gonçalves a terminé 22è. Au classement général, Lorenzo occupe la 11è position, à seulement 17 minutes d’intégrer le top 10, et Rui se classe 19è.
Cette première semaine de course a été marqué par la victoire d’étape de Lorenzo Santolino et la 5è place de Rui Gonçalves, témoignant de la capacité de Sherco à rivaliser avec des marques ayant des budgets 10 fois plus importants pour les Rallyes.
Lorenzo Santolino : « Aujourd’hui, c’était une journée difficile, car j’ai passé la majeure partie du temps à naviguer seul. C’était vraiment compliqué de trouver mon rythme au début, mais après le ravitaillement, je me suis senti un peu mieux. La navigation était très exigeante et demandait une concentration maximale à chaque kilomètre.
« J’ai commis une erreur en dépassant un pilote au milieu de la poussière, ce qui m’a fait dépasser la limite de vitesse. Par conséquent, je vais recevoir une pénalité. Ces choses arrivent en course, mais notre motivation reste intacte.
« Demain, c’est une journée de repos, l’occasion de recharger les batteries et de se préparer pour la suite. Continuons à avancer ! »
Rui Gonçalves : « Hier, c’était une très bonne journée ; je suis content du résultat, 5e ! Aujourd’hui, je suis parti devant, en 5e position, avec les leaders. Il faisait très froid là où nous avons dormi, et dès le départ ce matin, je ressentais encore les effets de ma chute lors de la première étape du Chrono 48 heures. Je n’avais pas beaucoup de force dans la main et le bras gauche, et je ressentais des picotements, je n’étais pas au mieux. J’avais froid et je n’arrivais pas à me réchauffer.
« Du coup, je n’ai pas eu de bonnes sensations pour attaquer, et ça a finalement été une journée un peu en demi-teinte. Dans ces conditions, j’ai préféré assurer, éviter les erreurs et simplement rejoindre le bivouac.
« Demain, c’est une journée de repos, puis j’espère faire de bonnes étapes à nouveau lors de la deuxième semaine.
C’est comme ça. Aujourd’hui, c’était un peu dur, juste une mauvaise journée. Ce soir, je verrai le kiné, j’aurai une autre séance demain et j’utiliserai toute la journée pour bien récupérer. Nous ferons tout pour être prêts pour la deuxième semaine de course. »
