Dakar Moto : Totale découverte pour Florian Bancilhon

Pour son premier Dakar, Florian Bancilhon a choisi la catégorie Original by Motul et une Husqvarna avec laquelle il n’a, pour l’heure, bouclé qu’une poignée de kilomètres.

Avec son petit mètre soixante-quinze, sa soixantaine de kilos et sa dégaine de surfeur à la cool, Florian Bancilhon est loin d’un Emanuel Gyenes, grand gaillard vainqueur du dernier Dakar en malle-motos. Pour mener à son terme sa première participation à la course la plus difficile au monde, le Français mise davantage sur son coup de guidon et sa science de la mécanique que sur son physique qu’il sait loin de celui format trappeur des fanatiques du rallye-raid en autonomie. « Je sais qu’il faudra économiser la moto dans la journée et éviter les chutes pour ne pas avoir trop de boulot à faire le soir, souligne-t-il. Mais cela ne m’inquiète pas. J’ai toujours travaillé tout seul sur mes motos. »

Champion de France de cross-country, mécanicien, conducteur d’engins de travaux publics et agriculteur dans la vraie vie, Florian s’est tourné vers le rallye-raid récemment. D’abord le Maroc, puis l’Afrique du Sud. « Le Dakar, j’en rêvais depuis tout petit devant la télévision », raconte-t-il. « Aujourd’hui j’y suis. » Ses débuts dans le sable saoudien, Florian imaginait aussi les faire au guidon d’une Yamaha, la marque avec laquelle il court depuis qu’il est gamin. Mais cette moto exigeant beaucoup d’entretien et n’étant plus engagée sur le Dakar, il a finalement misé sur une Husqvarna, sur les conseils de David Casteu qui lui a vendu sa machine. Seul problème, il n’a bouclé que 80 km à son guidon… « C’est une moto plus linéaire en termes de puissance, moins agressive au niveau du moteur, mais plus nerveuse en châssis. Je vais devoir l’apprivoiser sur les premières journées. Son point fort, c’est aussi sa fiabilité et son entretien limité. Tout est accessible, on peut tout gérer avec cinq ou six clefs. Me faciliter la vie le soir au bivouac devrait m’aider à avoir plus de temps pour me reposer. On me l’a suffisamment répété, cette course se joue sur la durée. »

PUBLICITÉ