Talking Points
-Maserati MSG Racing signe une deuxième victoire consécutive au Tokyo E-Prix grâce à Stoffel Vandoorne, vainqueur de la 8e manche détrempée dans les rues de la capitale japonaise — sa première victoire depuis Monaco en 2022.
– Oliver Rowland et Taylor Barnard complètent le podium, Rowland consolidant ainsi son avance en tête du classement des pilotes.
– Nissan Formula E prend les commandes des classements par équipes et constructeurs.
– Les Français Jean-Eric Vergne (DS Penske) et Norman Nato (Nissan) terminent respectivement 9e et 15e.
– Le Championnat du Monde ABB FIA Formula E se poursuit demain avec la deuxième partie du double-header à Tokyo (R9), diffusée sur les chaînes du groupe L’Equipe et d’Eurosport.
La course
Stoffel Vandoorne, pilote Maserati MSG Racing, remporte le Tokyo E-Prix (R8) sous la pluie, profitant parfaitement de son PIT BOOST durant une course riche en incidents. Il s’agit de sa première victoire depuis Monaco en 2022.
Le pilote belge a franchi la ligne d’arrivée avec plus de 30 secondes d’avance sur Oliver Rowland pour Nissan à domicile au Japon, après avoir effectué son arrêt PIT BOOST au moment opportun.
L’équipe Maserati MSG Racing avait prévu d’anticiper son arrêt PIT BOOST obligatoire en consommant rapidement son énergie utilisable, misant sur une possible interruption de course — d’autant plus probable dans des conditions météo difficiles autour du site de Big Sight.
Un drapeau rouge a été brandi après que Maximilian Gunther, vainqueur à Tokyo l’an dernier, ait rencontré des problèmes techniques, précipitant son abandon. Ce fait de course aura permis à Vandoorne de bénéficier d’un arrêt en plus, alors que le reste du peloton n’avait pas encore effectué le sien. La course a ensuite repris avec un nouveau départ arrêté.
Parti en pole, Rowland dominait le début de course grâce à sa vitesse, mais la stratégie de Maserati MSG Racing a finalement ruiné ses espoirs de victoire.
Le rookie Taylor Barnard, agé seulement de 20 ans, a signé un dépassement impressionnant à l’extérieur du virage 16 — l’endroit exacte où il avait accroché le mur lors des essais libres 1. Le pilote NEOM McLaren termine 3e, décrochant ainsi son quatrième podium dans sa première saison complète en Formule E.
Le vainqueur de Monaco, Sébastien Buemi (Envision Racing), termine quatrième, devant Dan Ticktum (CUPRA KIRO), cinquième et meilleur résultat de la saison pour le Britannique. Edoardo Mortara termine sixième, marquant de précieux points pour son équipe Mahindra Racing en pleine remontée. Les Français Jean-Eric Vergne (DS Penske) et Norman Nato (Nissan) terminent respectivement 9è et 15è.
Grâce à cette performance, Rowland porte son avance en tête du classement pilotes à un niveau jamais vu à mi-saison en Formule E : 60 points d’avance sur António Félix da Costa (TAG Heuer Porsche). Nissan mène également les classements par équipes (144 points contre 139 pour Porsche) et par constructeurs (225 points contre 179).
Stoffel Vandoorne – #2, Maserati MSG Racing : « Je suis heureux que notre stratégie ait vraiment fonctionné. C’était une décision très audacieuse et agressive de consommer autant d’énergie dès le départ pour pouvoir rentrer aux stands le plus tôt possible. Ensuite, on a été les premiers à s’arrêter et on a eu un peu de chance avec le drapeau rouge, ce qui a regroupé le peloton. Après la relance, c’était très difficile de terminer — il y avait beaucoup de gestion à faire, des communications avec l’équipe, et il fallait s’assurer que j’avais assez d’énergie pour terminer la course. Je savais exactement ce qui se passait, je savais que j’allais gagner de l’avance à un moment donné et qu’il ne restait plus qu’à finir. J’ai peut-être été un peu trop prudent par moments, et j’ai commis quelques erreurs qui n’auraient pas dû arriver. Mais au final, on est allés au bout, et je suis vraiment content que notre plan ait porté ses fruits. »
Oliver Rowland – #23, Nissan Formula E Team : « On a tout donné, mais ça fait partie du jeu — ça arrive parfois ; on savait qu’il y avait un risque que certains tentent de s’arrêter tôt — un peu comme Nico [Müller] à Monaco — mais évidemment, tu ne peux pas faire ça quand tu es en tête. Il y a peut-être quelques ajustements à faire dans la manière dont on gère les arrêts au stand, mais honnêtement, de mon côté, j’ai l’impression d’avoir tiré le maximum de la voiture. J’étais très rapide dans la première moitié de la course, j’ai un peu plus souffert sur les 10 derniers tours, mais je ne peux pas me plaindre. Le fait qu’on ait juste laissé passer une seule victoire, ça me va. Demain, ce sera différent sans le Pit Boost, je pense que les qualifications seront très importantes, et ensuite ce sera une question de bien se placer pour l’Attack Mode pendant la course. Je n’ai même pas pensé à demain encore ! »
Taylor Barnard – #5, NEOM McLaren FE Team : « Pour être honnête, les FP2 ce matin se sont super bien passés – ce n’était pas attendu et je n’ai pas beaucoup roulé sous la pluie. C’était ma première séance sur piste mouillée,le revirement par rapport à hier a été incroyable. On ne s’attendait pas à courir cet après-midi – la météo était vraiment mauvaise – donc le fait que la piste ait séché suffisamment pour qu’on puisse rouler, c’était une vraie surprise, et décrocher un autre podium, c’est incroyable. Je ne remercierai jamais assez l’équipe – ça fait vraiment plaisir d’être de retour sur le podium. »
Tokyo E-Prix : Dimanche 18 mai 2025
Qualifications : 03h20 – Course 2: 08h05
Agence Wasserman – Fanny Margoux,