Sur une erreur de navigation en début de spéciale (l’erreur est humaine), le quintuple vainqueur a laissé passer une occasion de revenir dans le match pour la gagne et ne cache pas sa déception : « Je suis très déçu, mais qu’est-ce qu’on peut faire ? On pouvait faire une belle étape, mais nous allons voir dans quelle position nous sommes et ce que nous pourrons faire demain. Chaque journée est très importante, et nous avions un bon rythme mais on a perdu beaucoup de temps. C’est le jour le plus décevant de ma vie ».
Quand Nasser perd… son moral dégringole au ras de ses chaussettes ! Ce pilote n’a qu’un objectif : gagner ! Et quand son mode d’emploi ne s’applique pas comme il le souhaiterait, c’est toujours catastrophique comme le fait de manquer de roue de secours à son arrivée (étape 5) et d’écoper de dix minutes de pénalité. Il n’est pas le seul à avoir vécu ce problème qui n’échappe jamais aux inspecteurs de la FIA, Sébastien Loeb a encaissé beaucoup plus il y a deux ans en laissant lui aussi une roue sur la piste.
Nasser doit se consoler et penser à l’avenir. Dacia fait un boulot de titans pour l’emporter comme Peugeot l’avait fait en son temps, en Amérique du Sud, pour l’emporter dès sa deuxième année d’engagement.
Un peu de patience Monsieur Al-Attiyah, ce Dakar permet aussi de faire un point sur les forces en présence et de remarquer que, Henz Lategan progresse, que Yazeed Al-Rajhi monte en sagesse et en expérience, que Mattias Ekström dont on parle peu est omniprésent par sa régularité avec un Ford en cours de développement ou encore que les jeunes montent, montent… et que bientôt ils obtiendront le fruit de leur apprentissage.