Dakar : En autos, les cadors à la maison, les réguliers au pouvoir !

Décidément, cette 47è édition du Dakar ne sourit pas aux cadors. Après les abandons du tenant du titre Carlos Sainz (Ford) lundi, et de Sébastien Loeb (Dacia) mardi, Nasser Al-Attiyah a vécu une journée très compliquée hier, à l’occasion de la 4è étape (première partie du marathon) ralliant, sur 415 km de spéciale, Al Henakiyah à AlUla (Arabie saoudite).

Une crevaison, un bras de suspension crevé et tout est remis en question après six journées particulièrement éprouvantes. C’est le sort qu’a subi, mercredi, Nasser Al-Attiyah. Deuxième au général à seulement à 7’17 du Sud-Africain avant de s’élancer en direction d’AlUla, celui qui est surnommé ‘l’enfant du désert’ a été victime de plusieurs pépins mécaniques dans le premier quart du parcours (km 97 et km 118). A l’arrivée, le Qatarien a concédé un débours de plus de 33 minutes sur le vainqueur du jour, le Saoudien Yazeed Al-Rahji, nouveau dauphin de Henk Lategan, pour seulement 6’54.

Si le quintuple vainqueur du Dakar a prouvé qu’il n’était pas du genre à lâcher prise facilement, en regagnant près de 15 minutes en fin de tracé (il avait compté plus de 45 minutes de retard sur la tête), Nasser Al-Attiyah a, peut-être, abandonné tout espoir de remporter un sixième sacre sur le célèbre rallye-raid. Il pointe à la septième place au classement général, à 35’53 de Henk Lategan.

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