Dakar Matthieu Baumel : « Ne plus avoir les motos devant… c’est ça qui va vraiment faire la différence »

En duo avec Guillaume de Mévius depuis l’été dernier, Matthieu Baumel va disputer son premier Dakar sans Nasser Al Attiyah depuis 10 éditions. Le profil particulier avec des parcours dédoublés entre les motos et les autos est la clé de ce Dakar selon le navigateur aux 5 étoiles.

– Passionné de sports extrêmes, Mathieu Baumel aspirait à faire du ski à haut-niveau avant qu’une blessure ne freine ses ambitions. Attristé par sa situation, son ami Emmanuel Guigou, alors pilote en devenir, lui propose de s’installer à sa droite pour lui changer les idées. L’expérience est convaincante et les deux hommes font une première année de compétition en 1997. Mathieu a alors 21 ans.

– En 2004, le duo qu’il forme avec Guerlain Chicherit brille au Volant Dakar, une opération de détection lancée par ASO et la FFSA. Ils débutent sur la course en 2005 et se font rapidement remarquer. Enrôlés par X-raid, ils terminent 9ème en 2006 et remportent leur première étape. Le calme, la gestion et les capacités de navigation de Mathieu impressionnent.

– Quelques années de pratique plus tard, le copilote de Manosque devient l’homme de confiance de Nasser Al Attiyah. La paire franco-qatarie performe d’entrée en gagnant le Dakar en 2015. Trois autres victoires suivent en 2019, 2022 et 2023. Le duo de choc remporte des courses aux quatre coins du monde. Baumel s’adjuge.

« Avec l’expérience de toutes ces années passées dans le désert, il me paraissait logique d’aider les jeunes qui arrivent, les valeurs montantes du Dakar. Les équipes se rajeunissent, et la filière mise en place par Red Bull commence à fonctionner positivement. Il me fallait trouver une place au milieu de tout ça, et ça a demandé un peu de temps. Les débuts avec Guillaume ont été très encourageants, car on a gagné la Baja Aragon puis terminé sur le podium au Rallye du Maroc. J’ai été agréablement surpris par sa technique de pilotage, sa façon d’écouter et de mettre en application. De ce que j’ai vu des capacités de Guillaume, il n’a rien à envier à personne ! La Mini est performante et elle a un super châssis. Bien sûr, il y a encore des choses à travailler, sur la voiture mais aussi entre nous. Être au Dakar est toujours une énorme motivation, et participer avec Guillaume rajoute quelque chose en plus à cette flamme. Le fait de pouvoir aider un jeune et rouler devant, ça décuple la motivation ! À nous de tout mettre bout à bout pour bien faire dans ce championnat 2025 qui s’annonce passionnant. »

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