
Et si le destin d’Ales Loprais prenait réellement forme, 17 ans après sa première participation au Dakar en tant que navigateur de son oncle Karel, une des réelles légendes de la catégorie, sextuple vainqueur au volant de camions Tatra ? Le neveu s’est classé 3ème du dernier Dakar africain en 2007, mais n’a plus jamais atteint ce niveau, bien qu’il ait rodé aux places d’honneur derrière les camions russes et néerlandais (5ème en 2019 et 2021, par exemple).
Cette année, l’absence des tenants du titre a justement laissé place à une confrontation entre les différentes écoles tchèques et néerlandaises. L’explication a été dominée par Ales Loprais, installé au sommet de la hiérarchie depuis sa victoire dans la deuxième étape. Mais attention, le dépositaire de la tradition ne s’est pas encore débarrassé des multiples menaces qui pèsent sur son grand projet. Martin van den Brink ne pointe qu’à 16 minutes, une paille chez les camions.
On assiste par ailleurs à une relève de générations dans la catégorie. Côté Praguois, c’est Martin Macik qui s’affirme comme le plus gros vainqueur de spéciales du Dakar (3 étapes + prologue), même s’il ne pointe qu’au 5ème rang du général. Le fiston Van den Brink, Mitch, est quant à lui devenu à 20 ans le plus jeune vainqueur d’étape dans la catégorie, tandis que Janus Van Kasteren, l’héritier de la maison De Rooy, est aussi rentré dans le club des vainqueurs d’étapes et pointe en 3ème position à la journée de repos. Ils sont chauds, les jeunots !