
Sacrée journée ! Une étape avec 75% de cailloux, de pierres, des pistes étroites, une montée de col… du rallye-raid dans un moule de difficultés incalculables qui ont mis certains concurrents dans des situations inattendues… en particulier sur quatre roues !
Seth Quintero : « On a manqué de réussite, voilà c’est comme ça »
Bien que troisième à seulement sept minutes du vainqueur du jour, Mitchell Guthrie, Seth Quintero n’était pas vraiment satisfait à l’arrivée de la deuxième étape. Deuxième du classement général, l’Américain attend son heure…
« C’était plus dur que ce que à quoi je m’attendais. Je pensais qu’on partait pour une étape de 4 heures ou 4 heures et demie, on a en mis sept. C’était long mais je me suis bien amusé. On avait un bon rythme en navigant dans le top cinq sur la première partie du parcours. Malheureusement, on a été victime de deux crevaisons lentes qui nous ont fait perdre du temps. Mais c’est comme ça, demain sera un autre jour. »
Chaleco Lopez : « Je n’avais plus d’assistance de direction »
Habile sur la première partie de l’étape truffée de pierres, Chaleco Lopez semblait parti pour une nouvelle victoire d’étape lorsque la direction de son T3 a fait des siennes. Résultat, le Chilien s’est fait coiffer sur le fil par Mitchell Guthrie.
« Une longue et rude journée ! La première partie était compliquée avec beaucoup de pierres à éviter. J’ai ensuite eu un problème de direction durant les 120 derniers kilomètres. Je n’avais plus d’assistance et l’auto était très difficile à piloter. »
Erik van Loon : « Quelle journée ! »
Erik van Loon a signé une très belle performance lors de la deuxième étape amenant les pilotes du Sea Camp à Alula. Parti en 41e position, le Néerlandais a conclu la spéciale du jour à la deuxième place, à une quinzaine de secondes de Nasser Al Attiyah.
« Quelle journée ! Partir 41e pour finir 2e… On a doublé plus de trente véhicules sur le début de l’étape… Il y avait des pierres, des bosses… C’était un cauchemar. J’ai fait attention afin d’éviter les problèmes. »
Sébastien Loeb : « Le général, je n’y pense plus »
Deuxième du Dakar 2022, le pilote BRX a compromis ses chances de victoire après avoir crevé à trois reprises sur la spéciale. Il pointe à 1h21’ de Carlos Sainz au classement général.
« C’était l’enfer toute la spéciale. Nous avons crevé trois fois et, il a fallu réparer un pneu avec des mèches. Au niveau du pilotage, c’était intéressant. On a tout fait pour rouler doucement, mais il n’y a rien à faire, ce n’est pas du tout adapté à nos pneus. Le général, je n’y pense plus. Déjà, au regard de la spéciale, je me disais en voyant l’étape qu’il fallait juste la franchir, quitte à perdre une demi-heure. Mais on n’a pas réussi, donc c’est un peu mort ».
Mathieu Serradori : « le goût d’une victoire d’étape »
4ème de la spéciale du jour, Mathieu Serradori fait monter la nouvelle Century CR6-T sur le podium du provisoire. Un beau retour sur le Dakar pour le meilleur privé de l’édition 2022 arrivé en 7ème position à Jeddah et qui a préféré faire l’impasse cette saison sur les courses pour se concenrter sur le développement avec Century Racing d’un nouveau moteur turbo.
« Je crois qu’on est rentré dans le Dakar aujourd’hui. David Castera nous avait prévenu que ce serait une étape difficile, je pense qu’il faut l’écouter avec attention le soir au briefing. Malgré tout on a fait une belle étape, on avait en place une stratégie pneumatique en sous gonflant la voiture car on savait qu’on allait faire souffrir les pneumatiques aujourd’hui. On n’a pas cherché la performance mais à passer à travers les embûches. On a eu 300 km de canyons et de pierres, un truc de fou, je peux vous garantir que dans la voiture il n’y avait pas un mot, on n’a pas bronché de la journée jusqu’au dunes juste avant le bivouac qui nous ont soulagé. Je suis fier car cela récompense le travail de l’équipe qui nous a préparé une super voiture. Cette troisième place a le goût d’une victoire d’étape. »
Joan Barreda : « une des étapes les plus durs de ces dernières années »
6ème du jour à 2’32 du leader, Joan Barreda monte sur le podium du provisoire à la 3ème place à seulement 2’03 du nouveau leader Mason Klein.
« Aujourd’hui a été une des étapes les plus durs de ces dernières années. On a passé cinq heures en spéciale avec pleins de pistes, pleins de pierres, je ne suis pas très à l’aise sur ce type de terrain mais j’ai essayé de donner du rythme. Dans les derniers kilomètres j’ai tapé fort un rocher dans une rivière et j’ai ressenti une douleur dans les doigts de pied gauche, je vais voir si je n’ai rien, j’espère que ce n’est pas sérieux. »
Nasser Al Attiyah : « C’était le moment d’attaquer »
Le tenant du titre a récupéré plus de 5 minutes sur le leader Carlos Sainz et s’apprête à réaliser une bonne opération sur plusieurs de ses rivaux au classement général, dont Loeb et Chicherit.
« C’était le moment d’attaquer et de faire une bonne étape. Il y avait beaucoup de pierres, la navigation n’était pas simple, je crois que beaucoup de pilotes vont avoir des problèmes. Nous avons eu une crevaison au début mais ensuite nous avons fait très attention dans les passages rocailleux, pour ensuite attaquer là où c’était sablonneux. Je pensais que le début du rallye serait beaucoup plus simple, en réalité c’était très difficile mais c’est du bon boulot de la part de l’organisation ».
Mason Klein : « j’ai pris mes marques encore devant »
Vainqueur de la première étape de sa carrière avec la manière, en ouvrant la fin de spéciale et en la remportant malgré 2 minutes de pénalité pour excès de vitesse, Klein fait une entrée fracassante en RallyGP.
« Aujourd’hui je me suis senti super bien mais j’ai pris une pénalité, mais l’un dans l’autre c’est super bien et je me suis bien éclaté avec les gars qui me chambraient au ravitaillement parce que j’ouvrais la piste. Mais je l’ai fait, j’ai pris mes marques encore devant. Mais j’avais mal à la tête à devoir surveiller les zones de limitation de vitesse et la vitesse maximale autorisée. »
Daniel Sanders : « Encore trop tôt pour ouvrir »
Alors qu’il menait largement l’étape, Daniel Sanders a décidé de rendre la main dans les derniers kilomètres pour ne pas avoir à ouvrir demain. A cours de compétition, l’Australien dit vouloir garder des forces pour la suite d’un rallye qui ne fait que commencer…