Dakar Etape 13 Autos: Paroles de pilotes

Carlos Sainz

Quelle journée ! Nasser Al-Attiyah (Toyota Hilux) remporte une nouvelle victoire, Carlos Sainz (Peugeot 3008DKR Maxi) conserve l’avantage au général et Bernhard Ten Brinke (Toyota Hilux) abandonne sur la piste, moteur dans le sac.

Stéphane Peterhansel vit une nouvelle galère en tapant un arbre, casse la crémaillère et la direction assistée de sa Peugeot 3008DKR et chute à la 6ème place au général.

Il est bien connu que le malheur des uns, fait le bonheur des autres, Giniel de Villiers (Toyota Hilux) grimpe sur la 3ème marche du podium fruit de sa régularité et sans victoire d’étape…

Carlos Sainz : « Ce n’est pas un Dakar fou, mais très difficile »
Le leader du classement général joue la prudence jusqu’au dernier kilomètre…
« La première partie a été très difficile, je pense que beaucoup derrière moi vont avoir des problèmes. J’ai essayé de rouler tranquillement, même s’il y avait beaucoup d’endroits compliqués. Depuis le début il y a beaucoup de bouleversements dans cette course et rien n’est joué tant qu’on n’a pas franchi la ligne d’arrivée. Ce n’est pas un Dakar fou, mais très difficile. J’espère que tout va bien se passer demain. »

 

 

Nasser Al Attiyah : « Et demain la 1ère place ? »
Principal bénéficiaire des déboires de Stéphane Peterhansel, Nasser Al Attiyah gagne une place et se retrouve 2e derrière Carlos Sainz à 24h de l’arrivée finale.
« Une journée très longue et très dure, avec 1000 km au total. Maintenant je suis quand même très heureux d’être là… et 2ème au classement général. Il y a eu beaucoup de dégâts aujourd’hui, parce que c’était très facile d’aller à la faute sur ce genre d’étape. Et pourquoi pas demain la première place ? On ne sait jamais… »

 

 

 

Giniel de Villiers : « C’était de la survie, cette étape »
Le pilote sud-africain a gagné sur cette avant-dernière étape sa place sur le podium… encore provisoire !
« Une très dure journée encore, avec dans la première partie du fesh-fesh, dans lequel on est resté bloqués parce que j’ai évité un motard qui venait de tomber. Ensuite notre moteur tournait moins bien, ça a été du travail très dur. C’était de la survie, cette étape. Physiquement, mentalement et même pour la voiture, c’était une étape incroyable. Je n’ai pas vu un Dakar aussi fou depuis bien longtemps ? Et c’est certainement parce que c’est l’un des plus durs depuis que nous sommes en Amérique du Sud. »

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