Avec le varois Christian Lavieille, il faut que ça bouge, que ça roule et que les choses soient carrées. En attendant le Dakar (5 au 17 janvier 2025) auquel il participera une nouvelle fois avec le MD Rallye de la famille Morel on le retrouve au Maroc sur un Can-Am du BTR (#410), dernier cri, avec son fidèle navigateur Valentin Sarreaud. Une décision prise à l’arrache, il y a peu de semaines mais qui a un sens. En effet, en cours 
d’homologation FIA, les nouvelles machines américaines ont besoin de se peaufiner avant le Dakar, même si, elles ont déjà bien avancées dans leur développement. « Il reste toujours quelque chose à améliorer ne serait-ce que sur les suspensions et d’autres détails comme le châssis » précise le perfectionniste varois.
Balade encadrée et sécurisée
Une nouvelle participation au Maroc pour Christian n’est pas surprenante en cette période automnale puisque avant de pointer aux vérifications d’usage à Marrakech, une journée coaching figure sur son emploi du temps. « Après le rallye, changement d’ambiance avec le Raid Can-Am Trophy. Autre chose qui n’a aucune connotation avec la compétition et la navigation à proprement parlé. Le plaisir reste le 
maître-mot de ce raid, suivre simplement la trace, t’arrêter pour le ravitaillement en essence et pour les pauses déjeuner, souvent dans des endroits magnifiques, soit en plein désert, soit dans les dunes. Pas de road-book, les dangers ne sont pas signalés, donc il faut être prudent et rouler à vue. Le terrain est très varié, avec des dunes, des pistes caillouteuses comme les proposent le Maroc » explique-t-il.
Mais, pour l’heure avant de penser loisir en novembre, Christian se concentre sur la manche mondiale de ODC (Organisation David Castera) même si, l’enjeu avec ce nouveau Can-Am n’a pas d’objectif si ce n’est démontrer sa fiabilité, rapidité et bien mené par l’équipage, sa compétence. « Il n’a rien à voir avec le précédent produit à l’issue de tests effectués » reconnait le pilote. Quatre machines devraient être engagées sur le prochain Dakar en T4.
Marie-France Estenave