WEC : Les gammes MICHELIN Pilot Sport Endurance face à la météo changeante du Fuji Speedway

– Le Championnat du Monde d’Endurance FIA-WEC et Michelin se rendent pour la 11ème fois sur le Fuji Speedway.
– Michelin mettra une nouvelle fois en valeur la formidable polyvalence de ses gammes Endurance sur ce tracé japonais très varié.
– Les ingénieurs de Michelin Motorsport ont sélectionné des gommes aux mélanges Medium et Hard, en mesure d’offrir aux pilotes le meilleur éventail de performances tout au long de la course.

Seulement deux semaines après avoir bravé la fournaise texane du Circuit of The Americas (COTA), les partenaires de Michelin – soit les 18 voitures engagées dans la catégorie Hypercar – vont se retrouver sur le Fuji Speedway. Situé à environ deux heures au sud-ouest de Tokyo, le circuit est dominé par le mont Fuji (3 776 m), qui constituera une magnifique toile de fond pour un week-end de course très attendu. Depuis sa construction, en 1965, ce lieu devenu emblématique est l’un des poumons économiques de la préfecture de Shizuoka. Propriété́ du constructeur japonais Toyota depuis près de 20 ans (2005), qui aura à cœur de briller sur ses terres, le tracé affiche une longueur de 4,563 km pour 16 virages, avec une ligne droite d’environ 1,5 km où les voitures dépassent allègrement 300 km/h.

Pour les équipes de Michelin Motorsport, l’épreuve des 6 Heures de Fuji constitue une grande classique. La course nipponne figure au calendrier du Championnat du Monde d’Endurance Fia-WEC depuis son origine, en 2012. Seule la crise sanitaire a obligé les organisateurs à déprogrammer les éditions 2020 et 2021.

Cette année, Michelin n’arrive pas en terre inconnue à Fuji, les gammes pneumatiques dédiées à la catégorie Hypercar ayant foulé pour la première fois le sol japonais en 2023. Dès lors, les ingénieurs de Michelin Motorsport ont pu s’appuyer sur une importante base de données pour préparer l’édition 2024.

« A peine rentrés des Etats-Unis, après la course d’Austin, que nous voilà déjà de l’autre côté du globe », indique Pierre Alves, manager des programmes Endurance de Michelin. « Nous arrivons ici confiants car nous connaissons très bien la piste, et nous avons pu préparer le meilleur package pneumatique pour que nos partenaires soient en confiance du premier au dernier kilomètre. Le circuit de Fuji offre une belle diversité dans son tracé. Il faudra que la performance, aussi bien au niveau du moteur, de l’aérodynamisme que du grip mécanique de nos pneus soit au rendez-vous. En 2023, sous des températures évoluant de douces à chaudes, nous avons pu voir que nos pneus ont parfaitement fait le job. Ils ont apporté le grip, la stabilité et la constance nécessaires tout au long de la course, tout en supportant de fortes charges aérodynamiques. Ce point sera particulièrement important dans les virages 4 et 5, mais aussi dans les enchainements du 3ème secteur. En course, les pneus du côté gauche seront très sollicités, notamment à l’avant, qui sera sous contrôle permanent. Les prévisions météo ne laissent rien entrevoir de particulier néanmoins, après le violent typhon qui vient de toucher le Japon, nous savons que des épisodes pluvieux peuvent survenir. »

Les pneumatiques choisis par Michelin pour l’édition 2024 des 6 Heures de Fuji feront appel à deux mélanges de gomme : Medium et Hard. Il s’agira de couvrir toutes les plages de températures au sol, les deux solutions présentant de larges fenêtres d’exploitation, avec une confortable zone de recouvrement. En cas de pluie, les concurrents Hypercar pourront utiliser le pneu pluie Endurance de Michelin, qui intègre 45 % de matériaux durables dans sa recette de gomme.

En 2023, c’est la Toyota GR010 Hybrid #7 de Mike Conway, Kamui Kobayashi et José Maria Lopez qui s’est imposée devant la voiture sœur, la Toyota GR010 Hybrid #8 pilotée par Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa. La troisième marche du podium était occupée par la Porsche 963 (Porsche Penske Motorsport) #6, confiée à Kevin Estre, Laurens Vanthoor et André Lotterer.

Cette année, sur le Fuji Speedway les essais se dérouleront le vendredi 13 septembre, les qualifications et la procédure d’Hyperpole samedi 14, puis le départ de la course sera donné le lendemain à 11h00, heure de Tokyo (4h00 en Europe de l’Ouest).

Alessandro Barlozzi,

PUBLICITÉ