Roses des Sables : Gros plateau de désert pour ce début de marathon

Ce matin est venu le temps de dire au revoir aux dunes de Merzouga. C’est avec un léger pincement au cœur que les Roses ont donc quitté le bivouac pour se lancer dans la fameuse étape marathon. Un décor presque surréaliste a sublimé le parcours du jour sillonnant d’immenses plateaux totalement désertiques.

Des visions hypnotiques
Les Roses ont attaqué la journée par une liaison routière de 48.6 kilomètres, jusqu’aux routes sinueuses de la palmeraie de Rissani. Après un petit salam alaykoum à la civilisation et une sortie par la grande porte de la ville, les véhicules ont filé jusqu’au CP Départ. Remise des Tripy à zéro, derniers encouragements des membres de l’Orga, bananes sur tous les visages… Les participantes se réjouissaient d’entamer enfin cette étape mythique du Trophée Roses des Sables, à destination de Tiguerna. Mais ce rendez-vous, c’est pour demain. D’ici là, elles avaient de quoi s’en mettre plein la panse !

Elles avaient encre faim d’aventure et de grands espaces, elles ont été servies. Le tableau de ce mercredi était composé d’immenses plateaux encerclés de montagnes. Des dizaines de pistes parallèles, soit autant de possibilités de grappiller des distances au roadbook. D’ailleurs , en fin de journée, Tammy et Louise, les Canadiennes de l’équipage 112, se félicitaient d’avoir réussi une coupe de 600 mètres… Si c’est le cas, ça sent très bon pour gagner des places au classement ! Les prises de caps se sont donc enchainées jusqu’au premier col qui ouvrait le bal a un nouveau défilé de montagnes, de part et d’autre des immenses trajectoires.

Soirée sage sous les étoiles
Pour la soirée, les consignes du roadbook étaient claires quant à la gestion du timing. En tout, 395 kilomètres à parcourir entre mercredi et jeudi. Temps estimé… entre 14 heures et 18 heures de conduite ! De plus, interdiction formelle de rouler de nuit sans risquer une grosse pénalité. Et puis, il y a tellement mieux à faire dans le désert. Chercher le spot idéal sans trop s’éloigner du tracé, admirer un superbe coucher du soleil et célébrer cette soirée incroyable en tout intimité ou en groupe, selon les envies. L’option du petit feu était vivement conseillée, en utilisant exclusivement du bois mort.

On peut dire que les Roses ont été sages cette année, la grande majorité des équipages ayant choisi de rallier le CP3 pour la nuit, à 178,6 kilomètres du départ de la spéciale. Après ces 130 bornes de concentration et d’endurance, elles se sont couchées tôt, conscientes que tout se joue encore d’ici Tiguerna. La compétition bat son plein et nul doute que Anne-Marie et Laury (équipage SSV 518), en tête après les boucles de Merzouga, regarderont les étoiles avec un voeu très cher parmi tant d’autres, celui de rester sur la plus haute marche du podium…

Bonne chance à toutes !

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