24 Heures de Spa-Francorchamps : AKKODIS-ASP et Jérôme Policand touchent enfin au but !

Présente depuis le début de l’ère GT3, l’écurie française chère à Jérôme Policand inscrit son nom, au général, au palmarès de la plus grande course GT de la planète. Jules Gounon gagne lui le double tour d’horloge spadois pour la deuxième fois.

Souvent placée, parfois même lauréate de catégorie, l’écurie Akkodis-ASP (ex-AKKA ASP) n’avait encore jamais remporté, au général, les 24 Heures de Spa. C’est chose faite depuis cet après-midi, et ce n’est qu’un juste retour des choses.

Le trio composé de Jules Gounon, Raffaele Marciello et Daniel Juncadella a exécuté la course parfaite ou presque. Partie depuis la pole position, la Mercedes-AMG GT3 #88 s’est toujours maintenue dans le groupe de tête, et s’impose avec une avance de 31 » sur une autre Mercedes, la #2 alignée par GetSpeed pour Luca Stolz-Maximilian Göetz-Steijn Schothorst. Pour Mercedes, c’est la première victoire depuis neuf ans.

Daniel Juncadella et Raffaele Marciello s’imposent sur cette épreuve pour la première fois, alors que Jules Gounon s’était déjà imposé en 2017, sur une Audi R8 du Saintéloc Racing.

Le podium est complété par la Ferrari #71 (Antonio Fuoco-Davide Rigon-Daniel Serra) de l’équipe Iron Lynx, qui termine également 9ème grâce à la #51 tenante du titre.

Longtemps, la BMW M4 GT3 #98 du Rowe Racing a semblé avoir une bonne carte à jouer. Mais le trio Augusto Farfus-Nick Yelloly-Nicky Catsburg a été victime d’une crevaison à environ deux heures du but. En début d’après-midi, c’est l’Aston Martin Vantage #95 qui avait perdu toutes ses chances de succès après un léger contact entre Nicki Thiim et Jules Gounon dans le raidillon.

Dans le clan des déçus, la palme revient à Audi Sport. Les deux plus belles chances du Team WRT se sont accrochées tôt ce matin. Charles Weerts (R8 #32) a dû sauter sur les freins pour éviter une McLaren en proie à un souci de boîte de vitesses, et Nico Müller (R8 #46) blotti dans son aileron, n’a pu l’éviter. Chez Saintéloc Racing, c’est également un contact en piste qui a mis hors-course la #25 de Christopher Mies-Lucas Légeret-Patric Niederhauser. Pas plus de chance pour la #12 du Team Tresor (Haase-Drufi-Ghiotto), victime d’un contact et de l’éclatement d’un pneu.

Chez Porsche, c’est la fiabilité qui a fait défaut à la #221 du GPX Racing (Estre-Lietz-Christensen) ainsi qu’à la #100 du Tocksport WRT. La #54 de Bachler-Ledogar-Bachler a elle été victime de la fougue d’un concurrent. Au final, les 911 GT3 R les plus en vue auront été la #47 de KCMG – emmenée par Tandy-L. Vanthoor-Olsen – et la #74 du EMA Motorsport qui faisait confiance à Jaminet-Campbell-Nasr.

Enfin, les crevaisons ont eu raison des espoirs des Lamborghini, seul constructeur majeur avec Audi a ne pas terminer dans le top 10.

Dans les autres catégories, notons la belle victoire des Iron Dames en Gold Cup ! Le quatuor Doriane Pin-Sarah Bovy-Rahel Frey-Michelle Gatting a joué une partition sans la moindre fausse note au volant de la Ferrari 488 GT3 #83.

Audi se consolera avec la victoire en Silver Cup grâce à la #30 confiée à Jean-Baptiste Simmenauer, Thomas Neubauer et Benjamin Goethe. En Pro-Am, c’est AF Corse qui l’emporte grâce à la #52 de Alessio Rovera-Louis Machiels-Andrea Bertolini-Stefano Costantini. Enfin, la Mercedes-AMG GT3 #20 de SPS Automotive Performance (Kurtz-Pierburg-Müller-Juffali) rafle la mise en Bronze Cup.

Thibaut Villemant – Endurance Info,

PUBLICITÉ