David Castera : « Un rendez-vous qui marquera un tournant dans l’histoire du Dakar et au-delà. »

Le Directeur du Dakar David Castera emploie des mots justes quand il s’agit du Dakar mais pas seulement, pour le rallye-raid en général. Incontestablement, le béarnais dégage le sens sang du parfait organisateur et l’œil d’un visionnaire. Il fait avancer la discipline à grands pas depuis sa prise de pouvoir chez ASO (Amaury Sport Organisation) qui s’est élargie à la promotion des Championnats du Monde FIM et FIA.

« Il se dit que le virus Covid-19 altère le goût. Mais pas celui de l’aventure, à en juger par l’enthousiasme qu’ont manifesté les concurrents du Dakar à l’évocation du programme de la 44e édition, la troisième qui sera organisée sur le territoire saoudien.

Il y est question de sable, l’une des spécialités locales, que l’on déguste à volonté sous forme de dunes, de pistes, servies dans des teintes allant de l’ocre au mordoré en passant par le safran et parfois même avec des nuances de corail.

C’est dans ce décor d’exception que se tiendra un rassemblement digne des plus grandes heures du Dakar, d’abord à Jeddah puis très rapidement à Ha’il pour partir à l’assaut des déserts, marquer une pause à Riyadh et viser à nouveau les rivages de la Mer Rouge.

Il fallait bien une assemblée d’une aussi belle dimension pour un rendez-vous qui marquera un tournant dans l’histoire du Dakar et au-delà, puisque les changements qui s’y jouent dépassent le cadre du mois de janvier : une double ambition anime à la fois les organisateurs et les acteurs du rallye.

Pour la première fois, le Dakar intègre les Championnats du monde de la FIA et de la FIM, avec la volonté de lancer un feuilleton sportif dont l’intensité sera maintenue tout au long de la saison.

Le rallye-raid, discipline par excellence des amoureux des grands espaces naturels, franchit surtout cette année un cap qui l’engage dans la transition énergétique, avec le déploiement de la première phase du plan Dakar Future. Désormais, des constructeurs affirment sur le terrain leur envie de se confronter au défi de l’endurance extrême en tablant sur des motorisations nouvelles qui propulseront, pourquoi pas, les autos de demain.

Le Dakar, c’est aussi un univers d’audacieux qui font avancer le monde. »

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