Coupe du Monde WTCR, finale PURE ETCR et Twin’Cup : C’est parti à Pau-Arnos !

Deux mois. C’est le temps, très court, dont auront disposé les équipes du circuit Pau Arnos pour accueillir les acteurs de la Coupe du Monde WTCR et de la série Pure ETCR. Les planètes sont alignées : une météo prometteuse, un cadre idyllique et des courses qui s’annoncent hautes en couleurs ; les spectateurs devraient être aux anges !

Deux mois pour faire ce qui se fait en principe en 6 mois ou un an : il fallait être un peu fou pour certains, audacieux pour d’autres. « La chance sourit aux audacieux » commente Éric Barbaroux, qui co-organise l’épreuve avec Bernard Teulé, propriétaire du circuit. En effet, début août, la première visite de la FIA laisse augurer de la faisabilité de la course, sous réserve bien sûr de la réalisation de travaux (notamment sur la sécurité). « A ce moment-là, on espérait pouvoir accueillir environ 10.000 personnes, comme au GP Moto d’Andorre » poursuit celui qui a déjà organisé le GP de France de F1 pendant des années, puis les courses de Formula à Paris.

A ce moment-là, le risque d’une 5ème vague de COVID-19 plane. Les autorités locales demandent alors à ce que la jauge de spectateurs reste compatible avec les contraintes liées à la pandémie. Mais quelques semaines après, il sera finalement indispensable de contrôler les pass sanitaires de l’ensemble des spectateurs en amont de leur arrivée au circuit. Dès lors, il paraît impossible de commercialiser l’une des collines du circuit. En conséquence, la jauge finale sera réduite à 2000 spectateurs.

Malgré cela, les équipes se réjouissent de pouvoir organiser un tel week-end de courses : « Il était particulièrement important que cet événement puisse avoir lieu sur le circuit Pau-Arnos. C’est une priorité de la Communauté de Communes de Lacq-Orthez, territoire du circuit, de pouvoir se positionner sur les chantiers de la transition énergétique en particulier de l’hydrogène. Il était plus qu’opportun d’accueillir la première finale de la série PURE ETCR, lorsque cette opportunité est apparue en raison de l’annulation de la tournée asiatique de la discipline pour raisons sanitaires » expliquent les organisateurs.

Et de poursuivre : « Il fallait recevoir plusieurs homologations dont celles de la FIA et la CNECV (Commission Nationale d’Examen des Circuits de Vitesse). Nous sommes heureux et soulagés d’avoir obtenu les autorisations, mais tout cela n’aurait jamais été possible sans le travail formidable, continu et conjoint de l’ASA Militaire et de l’ASAVO, celle-ci étant déjà rompue aux courses électriques grâce à son implication dans les courses du Paris E-Prix depuis 2016.
« Enfin, nous tenons à particulièrement saluer le travail et l’aide de la FFSA, des services de l’État, des collectivités et des entreprises locales autour du circuit » concluent-ils.

Dès demain, les acteurs des deux plateaux seront en piste pour les essais, et les pilotes français, bien placés dans les courses au titre, espèrent un fervent soutien populaire !

A noter, la participation en tant que course support de la Twin’Cup : plus de 45 voitures sur la grille de départ. Spectacle assuré pour les 4 courses du week-end !

 

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