Alpine Elf Europa Cup à Nogaro : Rien ne stoppera Luc Rozentvaig !

ROZENTVAIG Luc (FRA), BL Sport, Alpine elf europa cup, portrait during the 1st round of the Alpine Europa Cup 2021, from April 3 to 5, 2021 on the Circuit Paul Armagnac, in Nogaro, France, France - Photo Grégory Lenormand / DPPI

Il court encore et toujours, Luc Rosentvaig, 79 ans n’a pas fini d’étonner. Une rencontre s’imposait à l’occasion de ces Coupes de Pâques à huis clos. L’homme qui a construit sa carrière en coupes des marques occupe aujourd’hui le baquet de l’Alpine #2.

– Après plus de 50 ans de carrière, combien de Coupes de marques vous avez-vous disputées ?
« Je me lançais dans le sport automobile à l’âge de 25 ans. J’étais très sportif à l’époque, je me suis vite intéressé à la course auto. Il y a des saisons, où je disputais trois disciplines différentes durant le même week-end. Par exemple, la 944 Turbo Cup, la Coupe AX et de la Peugeot 309. Pendant 30 ou 40 ans, ce fut ainsi tous les week-ends. Pour être honnête, je ne saurais vous donner le nombre de courses auxquelles j’ai participé. »

– Qu’est-ce qui vous plaisait l’époque ?
« Je me suis vite rendu compte que j’allais très vite, c’était même inconscient ! En qualifications, j’étais toujours en tête mais je ne gagnais que peu de courses. La technique s’est pointée avec le temps et les podiums se sont enchaînés, plus de 150 médailles de pilote trônent chez moi. Relever un challenge tous les week-ends me donnait la niaque. »

– Quelles sont vos premières sensations dans l’Alpine ?
« Pour le moment, je ne suis pas bon en Alpine. Je l’ai découverte sur le circuit de Nogaro très récemment grâce à Caroline Divies et BL Sport qui m’ont permis de m’apprivoiser avec elle. J’apprends à la connaître et je dispose d’une marge de progression, sur mon freinage notamment. Je suis accompagné de mon mécanicien, Jérôme Cudennec, avec qui je travaille depuis plus de 20 ans. Il est comme un frère.
« J’aimerais partager que l’ambiance en Alpine est formidable. Les organisateurs Signature ont créé une réelle famille avec un très haut niveau d’ensemble. »

– Votre carrière s’arrêtera-t-elle un jour ?
« Non, c’est inconcevable. Je suis encore dans une forme olympique ! Je suis encore coach sportif et formateur en pilotage. Mon corps se porte bien et je profite de cette chance pour continuer ma carrière. Ma reconnaissance est immense pour mon sponsor, Pascal Traquet, qui m’offre un soutien sans faille. Je souhaite continuer à faire du sport auto aussi longtemps que ma santé me le permettra. »

Propos recueillis par Mélanie Gonzalez
Photo : DPPI

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