ELMS Monza: Richard Mille Racing Team s’attaque au temple de la vitesse

Dans la foulée de sa prestation unanimement saluée aux 24 Heures du Mans avec les performances de son trio 100 % féminin, Richard Mille Racing Team retrouve l’European Le Mans Series.

Pour l’avant-dernier rendez-vous du calendrier, Beitske Visser, Sophia Flörsch and Tatiana Calderón poursuivront leur apprentissage à Monza avec l’objectif d’y confirmer leurs progrès et d’accélérer leur montée en puissance.

Moins de trois semaines après la classique mancelle, le Richard Mille Racing Team se rend en Italie, et plus précésiment à l’Autodromo Nazionale di Monza pour la quatrième des cinq manches de la saison 2020 en European Le Mans Series. Sur le ‘Temple de la Vitesse’, trente-quatre voitures seront engagées, dont quinze dans la catégorie reine qu’est le LMP2. Au moment où la course aux titres s’intensifie, l’Oreca-Gibson #50 sera à nouveau surveillée de près.

Actuellement sixième du classement général en LMP2, le Richard Mille Racing Team tentera de capitaliser sur sa belle neuvième place aux 24 Heures du Mans et l’osmose grandissante au sein de son équipage pour viser le meilleur résultat de son histoire tout en se rapprochant du podium.Pleines de confiance après avoir bataillé face aux plus grands noms de l’Endurance, la Colombienne, l’Allemande et la Néerlandaise pourront s’appuyer sur leurs expériences passées à Monza puisque toutes les trois se sont déjà produites sur le mythique tracé italien durant leur carrière en monoplace. Sérieuses et appliquées à chacune de leur apparition jusqu’ici, les trois femmes tireront également profit de leur connaissance de plus en plus fine de leur prototype, qu’elles ont baptisé ‘Roxy’, et de ses pneumatiques Michelin. Elles devront néanmoins se méfier des pièges du circuit le plus rapide du calendrier de l’ELMS, même si « après avoir couru au Mans, les lignes droites de Monza ne semblent plus aussi longues qu’avant, mais les énormes freinages, les faibles appuis et l’aspiration au Temple de la Vitesse mettront toujours les pilotes au défi ! » comme le rappelle Tatiana Calderón après avoir bouclé les 24 Heures du Mans à plus de 230 km/h de moyenne.

Si l’aspiration peut être l’un des éléments décisifs de la séance de qualifications de dix minutes prévues samedi en début d’après-midi, le dimanche devrait offrir un visage légèrement différent. Sur un tracé où les erreurs sont rarement pardonnées par les nombreux bacs à graviers bordant la piste, l’intelligence de course sera également de mise pour gérer sa consommation d’essence. Cela sera d’autant plus le cas que les prévisions météorologiques annoncent des risques de pluie. Fortes de leurs atouts et déterminées à démontrer que Le Mans n’a révélé qu’une infime partie de leur immense potentiel, Tatiana Calderón, Sophia Flörsch et Beitske Visser tenteront donc de mettre toutes les sessions d’essais à profit pour aborder les qualifications et la course dans les meilleures conditions pour affoler une fois de plus le chronomètre.

Agathe Hotteau,

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