Pâques : direction le Gers, le circuit Paul-Armagnac de Nogaro et ses mythiques Coupes de Pâques. Ce rendez-vous incontournable du sport auto marque traditionnellement le coup d’envoi officiel de la saison… Cette année, par la faute du Covid 19 qui agite son drapeau rouge, ce rendez-vous traditionnel est reporté aux 21-22-23 Août pour peu que d’ici là la situation sanitaire permette à nouveau aux acteurs du sport auto et aux spectateurs de partager leur passion. On veut le croire ainsi, notamment, tous ces acteurs auxquels nous avons demandé de partager un souvenir, une anecdote en lien avec l’une ou l’autre des 52 éditions des Coupes de Pâques à Nogaro. Car oui, l’an dernier, ce grand rassemblement spectaculaire à souhait sur lequel l’Association Sportive Automobile Armagnac-Bigorre fait souffler le grand bol d’air de la convivialité et de la gourmandise que permettent la qualité et la diversité des meilleurs produits du terroir, soufflait sa 52ème bougie ! Et la 53ème ne demande qu’à être allumée après cette pause forcée…
Les Coupes de Pâques, quelle histoire, quel feuilleton dont le premier épisode remonte à 1968 ! En cette année riche en ‘évènements’, le circuit gersois sous la houlette de, André Diviès proposait le plus emblématique des siens. Sur la première ligne du palmarès figure le nom de Jean-Pierre Jaussaud qui restera au top les deux années suivantes (1969 et 1970) au volant d’une Tecno de Formule 3. En 52 ans de Pâques non-stop, le meeting gersois a accueilli beaucoup des plus grands noms du sport auto mais fait le bonheur aussi de pilotes moins gradés voire sans grades car Pâques à Nogaro ‘mélange’ depuis sa première édition, les pilotes pros et tous les autres sous les yeux de milliers de spectateurs. Protos, berlines plus ou moins ‘huppées’, monoplaces font la qualité et la diversité des sept voire huit ‘plateaux’ que Nogaro propose chaque fois à son menu pascal de trois jours.
Patientons en croisant les doigts pour cette année, exceptionnellement ce menu, ce régal nous soit servi à la mi-Août. En attendant alors que, acteurs et spectateurs, commissaires et membres de l’organisation sont confinés, personne n’échappe aux souvenirs !
En voici un florilège à déguster sans modération en attendant de ‘nous’ retrouver toutes et tous au Paul-Armagnac.
Marie-France Estenave et Bernard Ducom,