24H de France: Le stress dans le ventre !

Brochard, Caze, Potel et Warnia © A.Rossignol

Les écarts entre les premiers étant conséquents, les positions de tête semblent actuellement figées. Aussi, dans les stands des prétendants au podium, les doigts se croisent, les regards sont graves… En sport automobile, on n’est jamais à l’abri d’un ultime coup de théâtre.

 

Roulant comme des métronomes, s’arrêtant pour le minimum, changement de pilotes, de pneus et les ravitaillements (lesquels ont lieu toutes les trois heures environ), le Can Am #9 de l’équipe Mercier Racing fait cavalier seul. La triplette Sébastien Guyette, Maxime Fourmaux et Pascal Mercier se rapproche petit à petit du but. Comme le firent à Saint-Laurent d’Arce et à Santerre, les duellistes, Guyette-Mercier.

Mais, au palmarès des 24 heures, aucun SSV n’a encore remporté le scratch. Ces petits engins, souvent à moteur de motos et transmission CVT par courroie, sont apparus aux 24 Heures Tout Terrain de France en 2012 et en 2019, ils font grincer les dents des possesseurs de Buggys !

La deuxième place est la propriété du SSV #12 venu de Toulouse sous la houlette du Team Autosport Compétition qui participe pour la première fois aux 24 Heures avec Alibert, Guillot et Labille. La troisième place est toujours occupée par le Mitsubishi Pajero ‘proto’ des lettons Skoks-Skoks-Pikis.

L’écart est conséquent entre les leaders et leurs chasseurs : sept tours ! C’est unique et important et pratiquement irrattrapable à la régulière.

Parti de la 27ème place, après des essais bien discrets, le Mitsubishi a fait preuve d’une impeccable fiabilité, ce qui lui permet d’occuper la troisième marche (provisoire) du podium.

Arrêté très rapidement en début de course suite à une fuite d’huile causée par un défaut d’étanchéité du circuit, le Tomawak-Caze #2 (Brochard, Warnia, Caze, Potel) était classé 63ème après la première heure de course. La nuit n’a pas été exempte de problèmes, avec un cardan cassé, un souci de renvoi de sélecteur de vitesses, très véloce, l’engin a pu se hisser à la huitième place. Cerise sur le gâteau, le très rapide Jérémy Warnia a profité de la fraicheur des premières heures de la matinée pour fixer le record du tour en 5’34 »267 à la moyenne de 79,6 km/h.

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