Peugeot 308 Pau/Maxime Boulin: Un podium et un top 8 !

Maxime Boulin a totalement réussi ses débuts en Peugeot 308 Racing Cup, après une année entière sans courir: au terme d’une progression régulière, tout le week-end, le jeune pilote… et, ambassadeur du Circuit européen de Pau-Arnos a bouclé la course 2, dimanche après-midi, à la 8ème place du classement général et sur le podium des Juniors (3ème), derrière deux rivaux intouchables car bien plus expérimentés que lui.

« Je suis content car j’ai bien progressé depuis vendredi. J’étais à sept secondes du meilleur chrono lors des premiers essais libres et je n’étais plus qu’à une grosse seconde de la ‘pole’ dimanche matin en qualifications », a résumé Maxime dimanche soir, un peu fatigué par trois heures de roulage intensif (1 h d’essais libres, 1 h de qualifications, 1 h de course) au volant de la puissante 308 Racing Cup du Team JSB Compétition, qui lui avait fait confiance pour cette deuxième manche de la saison.
« Je me suis bien adapté à la 308 RC et je l’ai ramenée entière, c’est l’essentiel. Même si j’ai pris de gros risques dimanche. Je l’ai rattrapée une ou deux fois, et c’est passé », confie Maxime. « Le niveau était énorme, avec beaucoup de spécialistes de la traction avant sur circuit, et 15 à 20 titres de champion de France, au total. Le problème principal, c’était de mettre en température les pneus arrière, pour avoir une bonne adhérence dans les parties rapides. Ce n’était pas évident, surtout dimanche matin à 8h15 du matin, pour la ‘qualif’ de la Course 2. Une séance bouclée avec le 10ème chrono, ce qui permettait d’envisager une course animée au coeur du peloton. »

Maxime n’a pas été déçu car dès le départ, anticipé par le futur ‘vainqueur’ (déclassé après l’arrivée), il s’est fait bousculer par un rival un peu excité, puis a failli être victime d’un freinage kamikaze par un autre rival, quelques tours plus tard: « Ils sont très chauds dans cette catégorie, ils doivent avoir un gros budget casse », plaisante Maxime, bien préparé au combat dans les rues de Pau par ses entraînements à Pau-Arnos où il faut « avoir une conduite très coulée. Il y a du dénivelé, des bosses. La seule grosse différence, ce sont les trottoirs. D’ailleurs, il y a eu beaucoup de crevaisons, de trains avant tordus et de sorties de piste, ce week-end. » Sauf pour Maxime, qui a évité toutes les embûches pendant 40 tours de course, samedi et dimanche, en pleine chaleur.
« C’était un peu éprouvant et j’avais du mal à suivre le rythme en fin de course, car il faisait 30 degrés, mes pneus étaient usés, et je n’avais pas couru depuis un an. Comme j’avais une bonne avance, j’ai préféré lever le pied et assurer le podium des Juniors, derrière deux gars qui roulent beaucoup. Clairet a beaucoup fait de Clio Cup, et Richard arrive de la F4. »

Maxime n’a que 20 ans et il a été félicité, à sa descente du podium, par le très expérimenté Julien Briché, vainqueur de la Course 2 dimanche. “Il m’a dit qu’il était surpris de me voir si près en chrono, ça fait plaisir », sourit Maxime.
 

Julien avait aussi remporté les deux premières manches de la 308 Racing Cup à Nogaro, lors des Coupes de Pâques, et il est le patron de JSB Compétition, l’écurie de Maxime ce week-end au GP de Pau.

Dimanche, pour la Course 2, la 1ère ligne sur la grille de départ était intégralement aux couleurs du circuit de Pau-Arnos, grâce aux 308 RC de Julien Briché et Xavier Fouineau (JSB Compétition) qui ont ensuite fait toute la course en tête, jusqu’au drapeau à damier.

Sur un circuit réputé difficile et très technique, les performances ont été époustouflantes, avec seulement une seconde d’écart sur les GT4, validant les performances de la nouvelle lionne de Peugeot Sport et le succès de la 308 Racing Cup devant 36.000 spectateurs massés dans les rues.

Lundi matin, l’étudiant de première année à l’Amos Sport Business School de Bordeaux a repris le chemin de son stage dans l’événementiel sportif, jusqu’à fin juillet… sur le circuit de Pau-Arnos, sur les terres de son grand-père Bernard Teulé. Avec la satisfaction du devoir accompli.

Daniel Ortelli,

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