Anthoine Hubert est prêt à relever le défi du GP3

Anthoine Hubert est prêt !

Après trois séances d’essais intenses et productives dans la péninsule ibérique, Anthoine Hubert n’a qu’une hâte : que le championnat ouvre ses portes à Barcelone.

Estoril, Barcelone, Valence, Anthoine Hubert et son équipe de GP3, ART Grand Prix, ont sillonné la péninsule ibérique pour se préparer à la 8ème édition d’un championnat hautement compétitif et qui a consacré par le passé des talents tels que Valtteri Bottas, Daniil Kvyat ou Esteban Ocon.

Jouer dans la cour des grands, en lever de rideau de la Formule 1, dompter une monoplace et décrypter tous les codes d’une compétition hors norme, tel est le défi d’Anthoine Hubert en 2017. « Il y a beaucoup de paramètres à assimiler en peu de temps », reconnaît le pilote de l’Equipe de France FFSA Circuit, « La monoplace en elle-même, mais aussi la gestion des pneus qui a toujours été un facteur essentiel en GP3, mais aussi le DRS (ndlr : Drag Reduction System, aide au dépassement par inclinaison de l’aileron arrière qui réduit la traînée aérodynamique). »

Anthoine Hubert a mis à profit les trois séances d’essais hivernales organisées à Estoril, au Portugal, puis en Espagne, à Barcelone et Valence pour faire connaissance avec son nouvel environnement professionnel et pour dompter les nouveaux paramètres, optimiser le rendement de sa monoplace et ses performances personnelles. « ART Grand Prix est une équipe extrêmement talentueuse et multiple championne de la catégorie, je suis donc entre de bonnes mains, je sais que je peux compter sur elle pour tous les aspects stratégiques et de développement », explique Anthoine, « Mais c’est moi qui suis au volant et la performance viendra aussi de moi. On a effectué de bons essais et j’ai énormément progressé entre le premier jour à Estoril et la dernière séance à Valence. »

Souvent aux avant-postes, inscrivant parfois son nom sur la première ligne de la feuille des temps, Anthoine a travaillé tous azimuts, couvrant une centaine de tours de circuit chaque jour en perfectionnant son approche des qualifications et de la course. « En GP3, il y a très peu d’essais libres et en qualifications on n’a que 3 ou 4 tours pour faire un temps. C’est une nouveauté pour moi et j’ai donc travaillé sur la performance pure. Parfois c’était très positif, avec notamment le 2ème meilleur temps à Barcelone, parfois ça n’a pas été un franc succès, mais nous avons effectué de vrais progrès et nous avons identifié les raisons de notre déficit de performance lorsqu’il y en avait un. C’est très encourageant et il vaut mieux rencontrer des difficultés en essais que lors d’un week-end de course ! »

En configuration course, le pilote de l’Equipe de France FFSA Circuit a également abattu un gros travail de fond qui a porté ses fruits. Par séries de 15 à 30 tours, Anthoine a pu cerner le comportement des pneus Pirelli qui ont toujours été un facteur limitant en GP3. « La dégradation est marquée et il faut apprendre à rouler rapidement tout en ménageant les gommes. C’est un vrai défi et il est essentiel d’y parvenir car la chute de performance peut être brutale et ruiner une course en quelques kilomètres. »

Anthoine a le sentiment du devoir accompli et respire la confiance et l’envie d’en découdre en championnat. Mais il a également conscience que le GP3 fourmille de petits détails qu’il faudra gérer sur le moment. « J’ai bien progressé dans la gestion des pneus et le rythme de course lors des essais de Valence. Pour la première course, ce sera encore différent car il y aura la course en peloton, et ce dernier est souvent agité en GP3 ! Et puis il y a le DRS qui peut être un atout formidable s’il est bien exploité. »

Les 13 et 14 mai, Anthoine Hubert sera lancé dans le grand bain du GP3, à Barcelone, devant le gratin du sport automobile. Le Français compte bien récolter les fruits de son travail hivernal et capitaliser sur son intégration au sein d’une équipe chevronnée. « Je n’ai pas d’objectif précis pour Barcelone, mais sur l’ensemble de la saison, mon but est de jouer en haut du tableau. A Barcelone, tout dépendra des conditions et des différents paramètres, mais je suis bien préparé et déterminé à améliorer mes axes de progression pour pouvoir jouer les premiers rôles en 2017 » conclut Anthoine.

Communiqué FFSA,

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