Dakar: Tim et Tom Coronel comme dans un rêve !

Tim et Tom Coronel sur le podium à Buenos Aires

Les organisateurs avaient prévenu : « ce Dakar sera le plus difficile depuis son exportation en Amérique du Sud. » L’avertissement n’était pas à prendre à la légère, comme ont pu le constater Tim et Tom Coronel (frères jumeaux) dans leurs Buggys. 

Les concurrents du rallye-raid le plus célèbre dans le monde ont dû composer avec les conditions climatiques les moins chaleureuses possibles : des températures de plus 40 degrés aux tempêtes à près de 5 000 mètres, en passant par des déserts et de la boue.

Ce Dakar a proposé tout un éventail de météo extrême.

Durant la quinzaine, les frères hollandais ont rencontré des situations périlleuses. Si le buggy, construit artisanalement, pouvait tourner comme une horloge, Tom s’est subitement arrêté en beau milieu de nulle part en première semaine, sans savoir que faire. Le pilote habituellement engagé en World Touring Car Championship (WTCC) a eu son lot de péripéties : plusieurs fois, il dut passer la nuit à la belle étoile, loin du bivouac, sous la pluie et dans le froid. Heureusement, son frère, et expert dans la mécanique Tim, a pris l’habitude de venir lui prêter main forte, tout comme l’assistance Boucou qui a remorqué la voiture de Tom sur de nombreux kilomètres.

Dans ces moments de galère, Tom ne pensait qu’à une seule chose : l’envie de finir cette épreuve jusqu’à Buenos Aires, en compagnie de Tim. En 2015, les Coronel avaient pris le départ ensemble, chacun dans son buggy. Il y a deux ans, Tim avait échoué à rallier l’arrivée. l’année suivante, c’était au tour de Tom de renoncer. Cette fois-ci, il en fallait pas laisser passer sa chance !

Émotion sur le podium
Après deux semaines de compétition, la dernière étape d’une longueur de soixante kilomètres restait à disputer, ainsi qu’une liaison de 700 bornes à parcourir avant l’arrivée à Buenos Aires. Les deux pilotes pouvaient ensuite profiter de l’atmosphère du podium. Pourtant, la tension était présente dans cette spéciale. « Il y avait un souci avec l’embrayage de Tom avant le départ », explique Tim. « Nous avons débuté l’étape plus d’une heure et demie en retard. C’était un peu trop palpitant à mon goût mais nous l’avons fait, nous sommes à l’arrivée ! C’est fantastique de se tenir sur le podium avec mon frère ! »

Tom eut un la gorge nouée lorsqu’il grimpa sur le podium final. C’est seulement à ce moment qu’il réalisait ce qu’il avait vécu ces dernières semaines. Épuisé, mais heureux, il confiait : « La mission est accomplie. C’était notre objectif, de ramener les deux buggies ici. Nous avons réussi, grâce à l’excellente préparation de Tim. Pendant le rallye, il était très rapide pour m’assurer assistance, il me suivait en tout instant. J’ai eu quelques pépins que je n’étais pas capable de résoudre sans son aide, ou du moins pas aussi rapidement ! »

« Finalement, c’était un Dakar éprouvant. Pour moi, c’était plus compliqué que les deux dernières éditions. En deux occasions, j’étais au bord de l’abandon. C’est Tim qui m’a remotivé. « Allez, ne sois pas si négatif, continue ! », il me répétait ça sans cesse. Nous étions très fatigués, car nous ne dormions qu’une heure par nuit. Pas étonnant qu’on s’endorme au volant ! Les conditions étaient tout sauf confortables, mais au moins nous aurons de nombreuses histoires à raconter à notre retour. Je me suis dépassé par rapport aux deux dernières années, mais la joie n’en est que plus forte. Je n’osais même pas en rêver ne serait-ce qu’il y a quatre ans. C’est grâce à Tim, à l’équipe et à mes sponsors que je suis à l’arrivée. »

D’après communiqué,

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