24H Maroc Étape 1: Les 6 Heures de Ouarzazate

Le BV2 de Sodicars en tête ! © Alain Rossignol

Victoire de l’étape 1, la boucle de Ouarzazate pour Jean-Luc Martineau, Laurent Fouquet et Didier Haquette sur le BV2 du SODICARS Racing.

Podium de la 1ère étape:
1. #3 – JL.Martineau-L.Fouquet-D.Haquette (Sodicars Buggy BV2)
2. #11 – P.Sireyjol-FX.Beguin-R.Wissmanns-C.Jeanniard (Cummins Toyota Hilux)
3. #4 – G.Billaut-P.Boutron-M.Barbet (Sodicars BMW BV6)

La boucle de Ourzazate, 1ère étape des 24 Heures Off-Road du Maroc qui regroupe 12 voitures, s’est déroulée sur un terrain militaire, là où, habituellement, les chars de l’armée royale marocaine effectuent leurs essais et entraînements… Malgré ce ‘détail’, une bonne partie du parcours est reconnue rapide et ‘roulant’ par les concurrents – surtout ceux qui disposent de suspensions à grand débattement !

Le chapiteau est planté à 13 km de Ouarzazate, dans un vaste cirque montagneux, aride et superbe. Quelques sommets de l’Atlas sont encore enneigés. À quelques dizaines de mètres du bivouac, un monticule offre une vue panoramique sur toute la première partie du parcours : au moment du départ, les équipes techniques disponibles se sont rassemblés là !

L’endroit idéal ? Pas tout à fait, car un vent frais se lève, peu après le départ : l’arche, les tentes et abris du PC doivent être démontés en rapidement… A l’exception, fort heureusement, de la tente de la cuisine !

Il y a le vent, certes, il y a aussi le soleil, très apprécié après la grisaille de la veille ; le ciel est joliment piqueté de petits nuages blancs. Nous sommes proches de la carte postale habituelle de cet endroit touristique !

Avant le départ
Plusieurs voitures ne participent pas au tour de reconnaissance, la #6 et la #11, notamment. Les équipages ont préféré utiliser un véhicule d’assistance…

Gilles Billaut (#4) : « Le tracé est intéressant, et roulant, c’est bien. En revanche, la poussière risque d’être gênante. »  Avec l’arrivée du vent, assez violent, la situation s’est quelque peu arrangée de ce point de vue !

Sur le proto Kalvas #46, les triangles tordus hier ont été réparés, et les réglages de suspension modifiés en conséquence.

Le Buggy Ecoproto #31de l’équipe toulousaine Airbus porte fièrement à l’avant de son capot un petit dromadaire en cuir acheté l’an passé ici même, au Maroc — il s’agit d’un porte-bonheur ! Là, sans doute, parce que l’an dernier, la voiture avait quitté prématurément la course…

Douze voitures sont présentes au départ donné par Jean-Louis Dronne à 11 heures tapantes. En effet, le Bowler #14 a été victime hier d’une casse moteur, provoquée par un surrégime alors qu’il se rendait au prologue… La réparation n’a pas été possible.

En revanche, le Toyota #37 figure bien sur la grille de départ ; hier, les pertes de puissance du moteur avaient été provoquées par un problème de masse qui, a priori, a été résolu.

Sur le terrain
Pour certains, premier tour rime avec premiers incidents. C’est le cas pour le favori, le buggy #3 piloté par Jean-Luc Martineau : la rencontre avec un gros cailloux se traduit par une crevaison à l’avant gauche, une jante abîmée à l’arrière gauche, et une perte de temps conséquente…

12h45 – Passage par le stand pour le buggy #31, soufflet de cardan arraché à l’arrière gauche. L’horloge tourne vite : 15 minutes environ sont perdues.

13h15 – Le Bowler #7 se range derrière son stand : moteur (probablement)  cassé.

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